Rencontre fortuite?

Contente finalement de sa journée, Zélie déambula toute la journée, sans but ni chemin.
Ses pas la conduirent bien vite devant le Louvres.

Elle se souvint soudain que, oui, elle ne connaissait pas tout de cette ville.

Flanant autour des illustres batiments, ancienne demeure des anciens rois, elle admira un instant l'architexture vieillie, usée qui se dressait encore fièrement comme pour défier le temps de l'éffriter encore plus.

Bientôt elle se retrouva au milieux de la grande place, embrassée par les batiments gris et familiers qui se ressemblaient aux pierres qu'elle foulait.

Consciente d'être l'objet des regards, elle, marginale. Ses épaules découvertes, son décolleté caché par ses bras, croisés sur sa poitrine, ses cheveux libres sans chapeau dissimulateur, un tout qui lui donnait l'apparence d'une gourgandine, d'une libertine offensente évoluant dans les belles mousselines et autres robes engoncées.

*eh mais au fait comment je rentre chez moi?!
je sais même pas comment j'ai fait pour arriver ici...*

Soudain inquiète elle jeta partout des regards pour tenter de retrouver sa route, éblouie par moment par le soleil qui, jouant à cache cache avec les cheminées, semblait lui faire des clins d'oeil ironiques.

On avait appelé Charles pour rénover les jardins de la reine à Versailles. Et comme toujours, il se rendit au nouveau musée du Louvres où étaient entreposés tous les parchemins et cartes fidèles aux plan de l'époque. Il fallait évidemment les respecter, c'est pourquoi sa route l'avait mené au musée.

Il passa dans les allées du Louvres sans considération pour les soi disantes oeuvres d'art exposées. Une seule salle le préoccupait, celle dédiée au château du roi soleil. Il circulait à toute vitesse, connaissant à présent le musée par coeur.

Il n'avait bien sûr pas fait attention à son arrivée à une jeune femme indécise, aparemment perdue au milieu de la place, contemplant le musée ou ell ne pouvait entrer faute d'argent. Elle était là, s'évadant dans les nuages, imaginant les chefs d'oeuvres qui n'étaient pour Charles que tromperies. Mais il n'avait pas le temps, et plein de choses a faire, pour prêter son attention à un quelconque évenement.

Il continua sa route, trouvant enfin son bonheur, et étudia précisémment les parchemins sous la glace de verre, prisonniers de ce vieux musée poussiéreux. Quel gâchi... Il avait déjà essayé de les emporter pour mieux les étudier, mais l'administration avait toujours refusé. Du coup, il était obligé de revenir dans cet endroit qu'il détestait tant le plus souvent possible...

Anatole avait eut une journée bien remplie. en effet, il avait eu la visite de client pour une affaire de vol, affaire qu'il ne defendrait pas, car à son age, il avait acquis une bonne reputation et donc une petite fortune qui lui permettait de choisir les affaires qu'ils défendrait ou pas.
Il avait ensuite eut un procès dans lequel il defendait la partie civile, c'était a propos d'un meurtre de plusieurs jeunes filles. D'ailleurs c'est une des rares fois ou il défendait la partie civile et non l'accusé.

après une journée bien remplie, donc, il rentrait chez lui. Il rentrait en marchant et devait passer par devant le Louvres. Il vit y entrer un jeune homme dont il avait déja entendu parlé et qu'il avait entre-aperçu une ou deux fois, il s'agissait de Charles de niçois.
Sur la plce devant le Louvres se trouvait aussi une jeune femme qui avait l'air sans le sou, ou du moins sans trop grand revenus. Elle avait l'air désorienté.
Il s'approcha d'elle :-Vous avez un probleme mademoiselle ? vous êtes perdu ?

Avant d'attendre la réponse il s'excusa :

-suis-je bête, je ne me présente même pas ! Je suis Anatole de beaufort, duc de Beaufort, mais Anatole Beaufort est tout aussi bien. il sourit

Zélie s'en voulait de s'être laissée porter ainsi, sans même repérer le chemin.
cette situation lui faisait honte tellement s'en était ridicule.

D'un tout le monde la regardait parce que sa tenue négligée les choquait, et de deux elle n'était pas dans son élément.
Biensur elle adorait regarder les batiments mais bon c'était aussi louche de fixer de l'architecture que de demander son chemin à tout le monde.

*bon sang ma vieille ta vie c'est la comédie et t'es même pas capable de ne pas te faire remarquer sur une pauvre placette!*

Juste au moment où elle allait rentrer dans le personnage de la jeune femme hautaine, froide et imperturbable qui attend un rendez-vous, elle fut acostée par un homme de haute stature.
Elle le regarda un instant, décontenancée, il semblait propre sur lui, très classe et son regard était doux, pas quelqu'un de louche en tout cas.
Il lui demanda alors si elle était perdue et qui lui donna l'impression d'être une parfaite idiote, elle perdit ains tous ses moyens et ne sut que répondre, elle se mit donc à bafouiller comme une adolescente:

"Bah..euh...je...en fait.."

Il la coupa cependant pour se présenter, ce qui laissa le temps à Zélie de reprendre contenance.
Elle se redressa sensiblement et afficha un sourire déterminé comme quelqu'un de sur de lui, à peine troublé par un évènement incongru.

"Enchantée monsieur Beaufort. Je me nomme Zélie Forcis."

Elle lui adressa un sourire chaleureux et zieuta un peu autour d'elle afin de se repérer une dernière fois avant de lui répondre.
C'est à ce moment qu'elle aperçut Lita dans un coin, à demie dissimulée.
Elle agita la main et lui fit un sourire radieux en voyant qu'elle l'avait vue aussi.

"escusez moi s'il vous plait.
Eh oh!Lita!"

Elle lui fit signe de s'aprocher et se tourna à demi vers l'homme qui l'avait gentillement abordée.

"pardon, en fait je suis réellement perdue, j'ai flané un peu trop et en admirant l'architecture je n'ai pas fait attention à l'endroit où j'allais..."

Charles avait eut le temps de prendre quelques notes, et même de faire un léger croquis en quelques minutes. Maintenant il fallait vite qu'il retourne à Versailles sinon les jardiniers ne se mettraient pas au travail de sitôt. Il repassa devant les mêmes oevres, tout aussi rapidement qu'à l'aller, et sortit en trombe du musée, comme un cheval fou sortirait de l'écurie.

Mais il n'avait pas eut le temps de voir une jeuene femme, qui se cachait d'on ne sais quoi, et qui avait l'air d'espionner on ne sais qui. Trop préoccupé par le travail qu'il avait à faire, il n'avait pas pris le temsp de lever les yeux pour voir où ses pieds le menaient. Ils se prit donc évidement la demoiselle en pleine face, et tomba en arrière un pas plus loin, sur les fesses, celle en face faisant de même involontairement. C'était relativement cocasse de voir un tel accident ! Charles avait un peu honte d'être tombé si honteusement, et pour se rattraper, il se leva plus vite que la jeune femme.

"Oh ! Excusez moi mademoiselle, je suis tout confus. Permettez moi de vous aider à vous lever. Je me nomme Charles. Drôle de situation pour se rencontrer, vous ne trouvez pas ?"

Il fallait qu'il soit plus concentré sur ce qu'il faisait. Mais un sourire fin se dessina sur son visage, et il s'amusait intérieurement de sa chute.

Martial avait décidé de prendre une journée de repos, il etait très fatigué, en ce moment et les acheteurs ne se bousculaient pas pour acheter ces toiles.Il aviot donc décidé d'aller se promener dans les quartiers riches et de visiter pour la première fois le louvre car il avait économiser un peu d'argent pour faire cette visite qui le sortait de son quotidien plutôt sombre. Il arriva donc devant la Joconde et il s'émerveilla devant la beauté du tableau.

En fin de jounée, il termina sa visite par une dernière salle ou se trouvait encore de très beaux tableaux qui donnèrent de l'inspiration à Martial pour peindre puis sortit en direction de la place devant le Louvre. Il se retourna vers le louvre pour revoir une dernière fois l'édifice qu'il visiterais surement qu'une seul fois dans sa vie.

Tout un coup, il s'aperçut qu'il y avait des gens qu'il connaissait sur la place , il ne les avait pas appercu auparavant peut-être trop absorber par l'architecture.

Il aperçut, tout d'abord, Lita, étonné de la voir ici.

* tiens je ne savais pas quelle viendrait au louvre. On habite pourtant dans le même apartement mais on n'a pas trop le temps de parler le matin. Chacun essaye de gagner sa vie*

Martial s'apporcha d'elle et lui dit

" bonjour Lita. Ca va ? j'ignorais que tu allais venir au Louvre...C'est étonnant de te retrouver là..."

Martial s'interrompit brusquement, un autre homme parlait déja à Lita, il se tut brusquqement et s'écarta un peu de Lita.

Puis, il vit que sur la place il y avait aussi Zélie , il lui fit un sourire mais ne s'approcha pas d'elle car une autre personne lui parlait déja.

Il resta donc planter un peu à l'écard et dévisagea les autres persones qu'il ne connaisait pas, il voulut les saluer mais sa timidité l'en empécha.

La jeune fille paru desarçonné quand Anatole lui parla. elle ne trouvait pas ses mots. Mais quand Anatole se présenta elle reprit de l'assurance et put se présenter à son tour. Elle s'appelait Zélie Forçis.
Elle regarda ailleurs et vit une connaissance à elle comme put en juger Anatole. Elle la salua, pui se retourna vers Anatole et avec un sourir lui dit qu'elle était perdue et qu'elle ne savait donc pas ou elle était.

Anatole lui répondit alors :

-Peut-être puis-je vous renseigner quant à l'endroit ou vous devez vous rendre, et par quel chemin y aller ?

En effet, anatole connaissait très bien paris, même les bas-fonds et pouvait donc aisément indiquer le chemin à une demoiselle perdue.

-Peut-être pourrais-je même vous y accompagner..

Il ne disait pas cela avec une arrière pensée, mais tout simplement par pure galanterie et parce qu'il n'était pas prudent pour une jeune demoiselle de se promerner seule dans certaines rues de PAris.

C'était de sa faute si le dénommé Charles l'avait heurté, enfin, c'est ainsi qu'elle le voyait. Trop captivé par le signe que lui avait fait Zélie, elle n'avait plus fait attention à ce qui l'entourait. Mais le choque lui dit revenir à la réalité. Un peu sonné, elle remarqua que l'homme s'était déjà relevé, présenté et avait même proposé de l'aider, tout ça pendant qu'elle elle était rester à terre à cligner des yeux : quel réactivité ! Elle saisit la main qu'il lui tendait afin de se relever. Elle ne fit pas dans la dentelle pour se remettre sur pied, s'appuyant son complexe sur sa main.

Merci ! Je m'appelle Lita ! Je suis navré, je ne faisais pas vraiment attention ! ^^'

Elle tapota sa robe, certes déjà sale, afin d'ôter la poussière. C'est à ce moment là que Martial arriva. Elle fût surprise de le voir avant de se rappeler la rapide phrase qu'il avait dit ce matin avant de partir : "Aujourd'hui, repos !" Voilà donc où il était allé, ça ne l'étonnait pas trop en fin de compte, elle comprenait qu'il puisse avoir envie de voir des oeuvres dans un musée.

En réalité, je suis arriver ici par hasard et j'ai.. euh... rencontré (?) euh... Enfin, Charles voici Martial, mon colocataire ! Martial, Charles qui... euh et bien...

Etrangement, sans savoir pourquoi, elle tenait absolument à les présenté. Allez savoir pourquoi, c'était plus fort qu'elle. Elle commençait à se sentir un peu mal à l'aise alors pour détendre l'atmosphère, elle sourit. Elle se dit qu'ils devaient bien avoir l'air idiot à sourire ainsi tout les deux mais tant pis !

Rassurée par le ton agréable et coutois de Anatole, Zélie ne su d'abord que répondre.
Sa politesse déjà l'étonnait, elle qui n'était pas habituée à tant de courtoisie, elle s'étonnait d'ailleurs qu'un homme aussi bien, propre sur lui s'interesse à elle, ou du moins à sa situation actuelle, c'est à dire une rien du tout perdue dans un lieu mondain et hautain avec une expression de franche bétise sur le visage tellement la situation lui paraissait surprenante.

Elle allait d'ailleurs lui donner le nom de son quartier, pour qu'il l'aide et après avoir eu le reseignement passer chercher Lita pour l'emmener en ballade, mais il y eu une sorte de carambolage devant ses yeux lorsqu'un homme, visiblement pressé, heurta violemment sa jeune amie.

Elle se tourna vers Anatole et bafouilla quelques onomatopées pour s'excuser et aller porter secours à la jeune fille lorsque l'homme qui l'avait bousculée aida Lita à se relever ce qui déclencha un fou rire chez Zélie qui ne put s'empécher d'éclater de rire.

Martial arriva alors, s'aprochant de Lita.
Zélie lui rendit son sourire et le salua, toujours hilare.

"escusez moi monsieur Beaufort, mais le petit accident plus loin est causé par des amis à moi et je trouve la situation très comique, escusez mon rire."

Elle se rapella alors la proposition de l'homme et se ressaisit, se disant que ce n'était guère poli de rire ainsi en le tenant à l'écart des évènements.

"Je suis de Saint Honoré, mais comme mes amis sont là je ne sais plus que faire voyez vous...
Je ne sais pas s'ils pourraient m'aider aussi et puis vous avez été tellement gentil et galant que je n'oserais refuser votre proposition.
J'aimerais d'ailleurs vous remercier de la façon qu'il convient.
Cependant rien ne me viens...
Seriez vous d'accord pour accepter un verre en notre compagnie ou alors me racompagner pour un brin de conversation, avec ou non le petit groupe de joyeux drilles plus loin"

"Merci ! Je m'appelle Lita ! Je suis navré, je ne faisais pas vraiment attention !"

Joli nom pour une jolie demoiselle... Un air d'excuse mêlé de confusion passa sur le visage de Lita, quand un homme s'approcha d'eux. Il avait l'air de connaitre sa nouvelle rencontre. Et pour caus ! Quand Lita les présenta l'un a l'autre, il sut que le nouvel arrivant n'était autre que son colocataire.

Charles ne connaissait pas les joies de la coocation. Il paraissait que c'était une expérience très formatrice et en vogue en ce moment. Mais le jardinier aimait la solitude de sa petite maison de maitre au large de Paris, près de son lieu de travail. Même une autre personne dérangeait ses petites habitudes de son chez lui.

Martial paraissait très courtois, modeste certes, mais néanmoins acceuillant, tout autant que Lita. Charles se réjouissait d'avance de cette nouvelle rencontre...

"Enchanté de vous rencontrer tous les deux. Comme vous le savez à présent, je suis Charles de Niçois, jardinier de Versailles."

Il leur avait épargné son statut de "Maitre jardinier". Il voulait éviter toutes obligations, et préfèrait se faire de nouveau amis sans soucis de courtoisie...

Un éclat de rire tonitruant éclata à l'autre bout de la place, obligeant la plupart des têtes du Louvres à se tourner vers exclamation de joie soudaine. Puis il se rendit compte que c'était en fait une demoiselle qui les regardait, tous les trois. Se moquait elle d'eux ?

[Lita je viens de voir le p'tit mot de réédition c'est trop chou^^
Je précise pour les autres que je fais bouger Anatole vu son absence prolongée, toute amélioration pourra être faite s'il revient
reprenez le rp après moi de manière normale on continue comme si de rien n'était]

Finalement Anatole, qui l'avait abordée plus tôt, déclina l'invitation de Zélie avec politesse.
Elle fut déçue qu'il n'accepte pas tellement elle l'avait trouvé poli et coutois.

IL décida alors de partir mais salua Martial avant de tourner les talons, s'en allant avec la classe qui caractérisait sa condition.

Une fois le gentleman hors de vue, Zélie se tourna vers le peintre et lui sourit.

"vous m'avez fait rire avec votre carambolage. On aurait pu croire que c'était prémédité vu l'ampleur de la chose^^"

Elle réalisa ensuite ses derniers mots et reparti à rire.

"Bah je suis trop jeune pour avoir une crise cardiaque et entre nous c'est plutôt Lita qui aurait du avoir une crise cardiaque vu l'accident qu'elle a eut

Mais tu la connais! Comment cela se fait-il?"

Finalement elle prit le bras du jeune peintre et le conduisit jusqu'a Lita et le jeune homme qui l'avait bousculée.

"Salut Lita! Bah alors on ne regarde pas où on met les pieds? Méfie toi de qui tu bouscules^^."

Elle taquina ainsi Lita un petit moment et salua l'inconnu.

"Bonjour.
escusez cette jeune fille je vous en prie pour sa maladresse^^"

Décidément son fou rire continuait, elle taquinait.
Elle se ressaisit pourtant et se présenta.

"escusez moi je suis impolie.
Je me nomme Zélie Forcis, ravie de vous rencontrer et pardon pour vous faire honte en pleine rue."

Martial lui fit remarquer la chance qu'il avait de travailler dans un lieu aussi magique et mythique que Versailles. C'est vrai qu'il n'avait pas tord. Charles était heureux et honnoré de s'occuper du château. L'envie lui premait de se comparer quelques fois au grand Le Nôtre du XVIIe siècle, sous le règne du roi soleil. Puis, attiré par le fou rire a l'autre bout de la place tout comme Charles et Lita, il s'approcha de l'hilare, paraissant la connaître et sembla lui murmurer quelque chose.

Pendant son absence, la dénommé Lita en profita pour lui expliquer que la jeune fille au rire facile était une amie a elle, et que s'il voulait bien les rejoindre, ca serait avec plaisir. Charles se dit qu'il pouvait bien délaisser le travail quelques instants pour s'muser un petit peu, lui qu'on disait atteint de surmenage. C'est donc bien évidemment avec un sourire qu'il accepta polimment. Mais ce fut Martial et sa compagne qui se joingnirent à eux.

La jeune femme aux éclats avait l'air complètement délurée, mais loin d'être choqué, Charles aimait beaucoup les gens avec un tant soit peu d'humour. Finalement sa visite au Louvre ne serait pas que barbante...

La « comique » (ne sachant pas quel était son vrai nom, Charles avait trouver ce qualificatif bien approprié, sans aucune once de méchanceté) se moquait vraiment de leur carambolage. Mais c'est vrai que de loin, ca pouvait être assez comique. Charles balaya la remarque d'un sourire. Puis la jeune femme se présenta et s'excusa :

"escusez moi je suis impolie.
Je me nomme Zélie Forcis, ravie de vous rencontrer et pardon pour vous faire honte en pleine rue."

« Appelez moi Charles, et ce n'est vraiment pas la peine de vous excuser, j'aurais du faire plus attention, j'étais un peu trop pressé. »

Se demandant quelqserait la suite de ces évenement, il attendit que quelqu'un propose quelque chose, ne sachant pas quels plaisirs pouvaient contenter ses nouvelles connaissances.

Tiens la situation commençait à tourner au drame, Zélie se trouva ainsi guérie de son fou rire en un rien de temps.

Elle rendit son salut à Charles en reprenant une posture et des expressions mesurées ainsi que sereines.
Malgrè les alarmes de Martial et Lita, elle n'avait pas l'intention de se laisser emporter pour une impression.

Elle tourna alors un visage souriant vers le jeune homme qu'elle venait désormais de rencontrer et tenta d'apercevoir s'il nourrissait les mêmes impression que Martial et Lita, sur la vision qu'ils avaient eu.

"Charles?, N'avez vous donc pas de nom de famille? Ou préférez vous le cacher?^^"

Finalement elle sentit Lita accrocher son bras, tant pis elle n'aurait pas la réponse de Charles et ne pourrait pas continuer la conversationtranquillement.Bien obligée de regarder,Zélie suivit le geste de Lita des yeux jusqu'a la rue adjacente à la place.
Mais elle ne vit rien d'autre qu'un mouvement de tissu, à peine perceptible au coin de la rue.

"bah?!..."

Elle vit alors que Martial était aussi très interessé par cet inconnu.
Elle se demandait d'ailleurs ce qu'ils avaient bien pu voir pour être autant affolés.
Elle posa sa main sur l'épaule de la petite voleuse pour la rassurer et hocha la tête dans la direction de Martial pour lui signifier qu'elle se rangeait à son avis que la situation était louche.
Cependant malgrè une montée d'adrénaline qu'elle sentait se diffuser dans son corps, Zélie refusait de céder à la panique, peut être était-ce seulement un policier en civil...

Elle regarda Lita avec gentilesse et dessera l'emprise de la jeune fille qui lui strangulait sérieusement le bras, tout en la laissant s'y racrocher.

"Ce n'était pas vers Montparnasse que ces meurtres se déroulaient?
Et puis nous sommes en pleine journée, tu ne risques rien, aucun fou ne prendrait le risque d'attaquer qui que ce soit en pleine journée, surtout avec autant de monde..."

Elle leva la tête, prit rapidement une décision, risquée, mais une décision tout de même, c'était le seul moyen de rassurer Lita et Martial tout en satisfaisant sa curiosité.
Elle soupira profondément avant de transpercer tous ses compagnons du regard.

"On a qu'a se lancer à la suite de ce morceau de tissu volant au moins on aura le coeur net sur ses activités!"

Zélie regarda Charles pour voir s'ils se joindrait à la petite troupe, considérant d'avance que les deux autres allaient accepter et attendit une réaction de chacun.

"Si bien sur que j'ai un nom de famille, je l'ai d'ailleurs dit a Lita et Martial, je n'en ai pas honte. C'est Charles de Nicois, mais ca fait vraiment très noble donc je préfère que mes amis m'appelent Charles"

La question de Zélie l'avait vraiment surpris. Faut dire, il n'avait pas non plus l'habitude de se présenter entièrement, sauf lors de cérémonies et soirées pompeuses qu'organisait la haute bourgeoisie.
Puis Charles suivit le regard de son interlocutrice, et remarqua l'anxiété de ses deux autres compagnons, Lita ayantmême saisi fermement le bras de Zélie. Celle ci fit allusion aux meurtres dont il n'avait pas connaissance. L'actualité ne l'interessait vraiment pas.
La presse cultivait un ramassis d'idiotie ayant pour seul but de faire acheter la population. Oh, bien sur, il recevaitle quotidien, mais c'était surtout pour les petites annonces, et les travaux qu'il pouvait effectuer en étant payé au noir. C'était une source de revenu supplémenaire, sans taxes, et donc forcément plus fructueuse. N'étant pas feignant pour deux sous, Charles raliser volontier les jardins de différentes propriétés privées.

"On a qu'a se lancer à la suite de ce morceau de tissu volant au moins on aura le coeur net sur ses activités!"

"Si ca peut vous réconforter, mais il va falloir qu'on m'explique ce que vous craingnez... Paris n'est bien sur pas une ville très sure, mais y a pire. On ne trouve pastruands et brigands a tousles coins de rues..."

Martial écoutait tout ce que les autre disait mais il se taisait, il n'avait pas voulu affoler les gens qui étaient à ses côtés.

Il avait juste apercu une silhouette avce une arme mais maintenant avce le recul, il n'était plus sur de ce qu'il avit vu, peut-être avait t'il tout simplement une vision iréelle.

Martial se disait que c'était à cause du fait qu'il lisait trop de romans policiers et les journaux qui ne cherchaient pas à rassurer la population quand aux meurtres.

Il est vrai qu'il avait plutôt un caractère craintif mais son passé pouvait largement expliqué pourquoi.

Pour détendre l'atmosphère, il dit sous le ton de la plaisanterie mais qui au bout du compte sonnnait faux.

"peut-être cet individu est un acteur, cela serait intéréssant non ...de plus de filmer au Louvre il n'y a pas meilleur endroit , c'est tellement beau, autant que l'histoire se passe dans un beau lieu.."

Pourtant, après ces quelques mots, il fut d'accord avec la proposition de Zélie, le pire était de rester dans le doute, ils avaient tous meilleur temps de chercher la vérité et puis cela était intéréssant de jouer aux aventuriers.

Il se retourna pour vérifier que tout le monde était partant mais apparament , cela intéressait également de poursuivre l'individu.


Ainsi, Martial essaya de se rappeler dans quelle direction l'individu s'était diriger pour que le groupe de jeunes gens ne le perdent pas de vue.

Soupirant, Zélie suivit le mouvement sans même l'atténuer. Bien qu'elle ait lancé l'idée de suivre l'inconnu elle n'avait pas songé sérieusement à espionner quelqu'un de près, tout juste suivre sa piste dans différents lieux.

aussi elle se trouva emportée par Lita, qui l'avait désormais lachée, et Martial qui partageait depuis un peu plus tôt la vision de la jeune voleuse.

Contrainte malgré ses réticences elle observait tacitement ses camarades, Lita s'était lancée à corps perdu dans cette histoire ce qui n'était guère rassurant, et Martial semblait vouloir dénouer une impression qui déjà avait l'air de le laisser perplexe mais Charles lui semblait aussi indécis qu'elle, voir blasé.
Elle lui avait d'ailleurs précisé un peu plus tôt, alors qu'il demandait ce qui effrayait leurs camarades, que simplement ils souhaitaient vérifier une intuition de Martial et Lita ainsi que rassurer la jeune fille au vue de la façon dont elle l'avait agrippé.

Le regard dans le dos de Martial elle fit un mouvement négatif de la tête, répondant pour elle seule à la suposition du jeune homme.
Non ce ne pouvait être un acteur, ils étaient de la même trampe qu'elle, que les commédiens et elle savait par expérience que même en jouant un rôle discret, aucun commédien ne pouvait espérer passer inaperçut, c'était inévitable même pour une personne douée...

Elle se rendit compte soudain de l'inconscience qui les menait depuis quelques minutes.Ils avançaient si vite qu'ils ne pouvaient être discrets, surtout pas Lita qui parlait à gorge déployée.
Même s'il ne suivaient qu'un badeau ils auraient de gros ennuis avec des hommes de loi, mais si encore c'était quelqu'un de dangereux... Personne n'aimerait être suivit et prendrait la situation à la rigolade par dessus le marché.

Consciente de cette folie, Zélie dépassa les deux hommes au pas de course et attrapa le bras de Lita pour la retenir.

"Stop!", lui murmura-t-elle à l'oreille.

Réalisant à cet instant qu'elle lui serrait le bras un peu fort, elle la lacha avec un clignement de paupières désolé et la repoussa dans un coin de mur hors de vue de la rue, arrêtant l'ascension des autes dans la ruelle par la même occasion et les obligeants d'un geste à se caller eux aussi dans l'angle du mur ainsi que de baisser le ton.
Ayant décidé qu'il étaient désormais de mise de baisser la voix et non pas de crier, elle continua volontairement la conversation à voix basse pour être plus clairement comprise et immitée.

"Fais attention, ce qu'on fait est hasardeux, on ne sait pas où on va ni dans quoi on s'embarque, si on tombe sur un banquier particulièrement bien placé on va avoir de gros problèmes, tache d'être plus discrète s'il te plait."

Elle saisit alors le morceau de tissu jaunit qui pendait du sac de la jeune fille et le regarda avec perplexitude.
Elle le regarda un moment et haussa les épaules.
Comment savoir si c'était bien celui de l'homme qu'ils avaient vu et pas un des nombreux déchets que la ville recueillait dans ses rues?

Elle le tendit à Martial et Charles, attendant leur verdict sur la décision à prendre et surtout pour avoir leur consentement quand à la manière d'opérer.

Lita n'était apparemment pas très discrète. Mais bon, peut être qu'en fait c'était une fausse alerte qui ne valait pas le cout d'être discret. Sait on jamais... Le boute de tissu jaune avait l'aire vieux et rapiécé. La personne sur laquelle il avait été déchiré n'était pas surement des plus riches de la ville. Non certainement pas. Charles prit le tissu entre ses doigts, l'examina attentivement, puis le tendit a Martial.

Il réfléchit, mais lui n'avait pas vu le suspect. Il ne pouvait pas dire si il appartenait vraiment a l'homme, le propriétaire de l'arme. Et puis cette chasse a l'homm commecait a l'agacer. Il en avait marre de courir après un fantôme. On se croyait dans un manoir hanté, où les spectres attaquaient les habitants. Si seulement ils avaient un indice sur, qui constituait une véritable preuve de la culpabilité de l'inconnu. Mais rien, absolument rien si ce n'est un brève vision de l'arme et de ce tissu jauni.

Mais il se tut. Il ne fit pas part de l'agacement qu'il ressentait a ses compagnons et respectait leur poussée d'adrénaline qui commencait a se faire sentir. Peut être avait il finalement raison et valait il vraiment la peine d'entammer cette chasse a l'homme. Et puis si vraiment ca ne menait a rien, il pouvait toujours rentrer a Versailles. Au fait, avait il encore ses notes qu'il avait pris au Louvres face au plan ? Un rapide geste dans sa poche lui indiqua que oui.

Martial suivait Lita qui s'était la première aventurée derrière l'inconnu et qui semblait apprécier de poursuivre l'individu.
Martial, lui aussi, commençait à prendre un malin plaisir à poursuivre l'individu et il aurait lui même prit plaisir à chercher des preuves si Lita ne l'avait pas devancer.

En effet, Lita venait de découvrir un morceau de tissu qui semblait appartenir à l'individu.
Martial resta un moment stupéfait car on aurait dit que Lita avit fait ça toute sa vie, et il venait de réaliser que à chaque fois qu'il avait poser des questions à Lita à propos de son métier, elle était restée évasive comme si elle ne tenait pas à en parler;

Aujourd'hui, Martial en était à se demander si elle n'était pas détective.

Martial prit le morceau de tissu que lui tendait Charles puis l'examina avec attention, il essaya de se remémorer comment l'individu était habillé et le tissu lui parut tout fait correspondre au suspect qu'il avait aperçu.

Puis, il affirma d'une voix basse

"je suis d'accord avec toi, il semble qu'on soit sur la bonne piste."

Puis, il suivit Lita qui déja se faufilait dans une petite ruelle étroite, tout en essayant de distinguer si il y avait l'individu devant eux.

En quelques enjambées, il rejoignit Lita qui était la première du petite groupe puis il se mit à courir espérant retrouver l'individu tout en pouvant s'empêcher d'avoir des doutes.

En effet, sans le vouloir, Martial avait peut-être entraîner ses camarades dans une dangeureuse aventure et ce que Martial craignait par dessus tout, c'est de les avoir entraîner dans quelque chose d'imaginaire car il avait maintenant de grandes doutes sur ce qu'il avait vu auparavant.

Finalement cela ne l'amusait plus et puis personne n'écoutait ses précautions.
En voyant le visage défait et contrarié de Charles, Zélie se rendit compte qu'il fallait qu'elle rentre et que tout ceci ne la regardait plus.

Elle ratrappa tout le monde et se décida à les abandonner.Pour ce faire elle arrêta Lita et Martial et s'excusa brièvement en leur disant qu'elle avait à faire et qu'elle confiait à Martial de prendre soin de Lita.

Elle se tourna ensuite vers celle-ci et lui fit un sourire désolé en agitant la main pour un au-revoir à Charles.

"tu viendras me voir quand toutes tes affaires seront en ordres chez Martial, j'aimerait que tu me vois au théâtre.
à bientôt et fais attention à toi surtout à poursuivre cet individu."

Sur ce elle tourna les talons et commença à s'enfoncer dans la ruelle pour se préparer à une n-ième audition