Restitution de véhicule

Malgré ce qu'elle affirmait quelques instants auparavant Rose n'avait plus l'air vraiment faché... Cyprien vit le désir dans ses yeux, finalement il c'était fait pardonné. Avait-il froid? Pas particulièrement, beaucoup moins que quand il avait encore sa chemise trempé en tout cas, il savait bien que dans cette question demeurait un sous-entendu qui fut bien vite confirmé par la manière dont la jeune femme se rapprocha étroitement de lui.

Il lui adressa un large sourire, et approcha ses lèvres de siennes laissant courir son souffle sur sa bouche.
"Je ne vois pas comme je pourrais avoir froid, en étant dans la même pièce que vous" Il sous entendait clairement, qu'elle lui fesait de l'effet, cette fois il ne jouait plus l'indifférent.

Cyprien l'embrassa passionément, posant ses mains sur les hanches de Rose, il fit glisser sa bouche le long de sa joue pour lui murmurer à l'oreille.
"Vous voulez savoir qu'elle est ma proposition ou ça ne vous interesse pas?" Elle avait prit son baiser pour la proposition dont il lui avait parlé, mais il avait réellement quelque chose à lui proposer autre qu'une nuit en sa compagnie, ainsi il pouvait jouer sur le léger quiproco...

Rose ferma les yeux, attentive seulement à ce souffle contre son visage. Ce souffle chaud et terriblement tentant. Finalement, il l’embrassa avec passion et savoir-faire, ce qu’elle lui en fut grée. S’il était aussi bon au lit que pour ses baisers…Les mains posées sur ses hanches lui faisait un effet explosif, elle se sentait ivre de désir.

« Quelle est donc cette proposition ? » demanda t-elle d’une voix rauque, les lèvres entrouvertes.

La jeune femme lui enlaça le cou de ses mains, et se cambra vers lui, le regard peu innocent. Elle passa une main dans les cheveux de Cyprien, en tirant légèrement, puis en caressant son cuir chevelu. Ses doigts longèrent son oreille, puis retraça sa mâchoire d’homme et remonta jusqu’à ses lèvres qu’elle caressa sensuellement, joueuse.

Puis, elle se détacha de lui telle une volute de fumée, et tourna autour de Cyprien comme un chasseur autour de sa proie, ou une marchand inspectant la marchandise. Elle se mordit la lèvre inférieure, songeant aux délice qu’elle pourrait faire avec lui.

A présent il lui fallait exposer son idée...A tourner comme elle le fesait autour de lui, elle lui donnait le tournis, elle lui fesait tourner la tête tout simplement. Il eut un élan de fierté en songeant que jusque là il avait réussi à résister aux charmes de Rose, chose qui désormais était beaucoup moins évidente. Il lui attrapa la main pour la stopper et la rapprocha de lui, ancrant son regard dans le sien.

"Je veux bien vous offrir tout ce que vous désirez..." souffla t'il en déposant un baiser dans le bas de son cou "...En contre partie, ne vous rabaissez plus à cotoyer ses vieux pervers bedonnants..."

C'était son gagne pain, mais c'était sa condition, il ne lui demandait pas l'exclusivité seulement un peu plus d'estime pour elle même. Disant cela il avait déposé un baiser de l'autre côté de son cou.

Il releva la tête et passa sa main sur la joue de Rose.
"Si vous voulez séduire...Faite le, mais évitez les hommes du genre de ce Philibert. Je vous laisse le choix.."
Il espèrait pouvoir récupèrer quelques adresses de ces hommes riches qu'elle avait cotoyés, histoire de leur rendre une petite visite...
Mais pour l'instant ce n'était pas vraiment ce qui l'interessait le plus. A cet instant il esperait que ce qu'il avait dit ne jouerais pas en sa défaveur, car cette fois il serait véritablement frustré.

"Prenez tout le temps qu'il vous sera nécessaire pour répondre..." Ajouta t'il en fesant glisser ses doigt le long de la clavicule de la jeune femme.

Elle consentit à arrêter de tourner autour de lui pour l’écouter, puis, nonchalante et provocante, elle le laissa la guider vers lui.

« Abandonner ces gros pervers bedonnants ? C’est ainsi que vous jugez tous ces hommes qui viennent ici ? » elle eut un petite rire. « Votre point de vue est tout à fait charmant, Monticourt, et plus encore, la ferveur que vous avez à exiger des choses de moi… »

Elle savoura le baser posé dans son cou, et la caresse déposée sur sa joue. Il pouvait être tout à fait charmant, lorsqu’il s’en donnait la peine, et Rose n’en tombait que plus sous le charme, cependant…cependant, elle n’oubliait pas qui elle était non plus. Jamais entièrement dépendante, jamais passive, jamais amoureuse. Ses trois grandes règles, ses trois principes, si elle voulait tenir et vivre sa vie comme elle l’entendait.

« Vous me laissez le choix… » murmura t-elle en répétant les paroles de Cyprien.

Elle n’aimait pas du tout la façon qu’il avait de se poser comme le plus fort dans cette étrange relation. Il pensait qu’elle n e pourrait jamais se passer de lui, qu’elle était totalement sous son emprise ? C’était mal connaître Rose. Ce n’était pas tant le fait d’accepter sa proposition que de devoir faire selon le bon vouloir de Cyprien qui la mettait hors d’elle. Pourquoi serait-ce lui qui fixerait les conditions ? Et pourquoi s’y plierait-elle ?

Elle s’approcha du visage de Cyprien, et l’embrassa au coin des lèvres. Puis, l’autre coin, et finalement, bien au milieu, sans pour autant mêler leurs langues. La jeune femme lui prit le menton pour l’obliger à la regarder.

« Je suis chère, Monticourt. Je suis chère et exigeante, il se pourrait que vous ne teniez pas le rythme. » déclara la danseuse en arquant un sourcil.

Elle posa les mains sur la poitrine nue de Cyprien, et le poussa pour qu’il s’asseye sur le lit. Restant debout, elle se posta devant lui, et attira la tête du jeune homme contre son ventre, caressant sensuellement ses cheveux.

« Ne croyez pas que vous serez le seul à bénéficier de ce petit arrangement, si je dois faire un sacrifice, vous devrez en faire aussi… »

Elle se baissa pour être à sa hauteur. On pouvait avoir une vue plongeant su son décolleté remplit, et sentir son parfum capiteux. Ose colla son front à celui de Cyprien et lui prit les joue entre ses mains.

« Je veux tout, Monticourt. Je veux votre disponibilité, votre argent, votre esprit. Je veux que, lorsque je vous appelle, vous soyez là, je veux que vous m’emmeniez dans vos soirées, voyager partout dans le monde, je veux que vous me présentiez comme votre compagne, je veux connaître chaque détail de votre vie, y compris vos secrets les plus intimes. »

Pour conclure sa phrase, elle le fit s’allonger durement, puis elle grimpa sur lui, bras et jambes de chaque côté de lui, la tête penchée vers la sienne, les cheveux balayant le visage de Cyprien. Rose l’embrassa à lors, commençant à parcourir le torse du jeune homme de ses mains froide et douces.

Cyprien l'avait bien vite comprit rien n'était jamais simple avec Rose, en lui fesant part de sa propostion il se doutait bien qu'elle trouverait toujours quelque chose à dire, chacun discuteraient au nom de son propre intéret...

Evidemment, il aurait pu réfléchir un peu plus sur la manière de dire les choses mais il était un peu tard pour se rattraper il avait dit quelques mots de trop pourtant le fait de lui laisser le choix n'avait rien de négatif pour lui...Il songea que c'était surement un de ces points de vue sur lequel hommes et femmes avaient du mal à se comprendre.
"Je n'entendais pas ça par..." Elle l'embrassa et il se tût.

Malgré les baisers de Rose, Cyprien resta immobile se contentant de soutenir son regard. Il eut un sourire amusé quand elle lui dit qu'il ne tiendrait peut être pas le rythme et qu'elle était chère...S'il lui avait dit cela c'est qu'il parlait en connaissance de cause, il ne fit pas de remarque.

Sous la pression de la jeune femme il s'asseya sur le lit, elle resta debout et il n'aimait pas se retrouver ainsi comme s'il avait été à sa merci. La façon dont elle lui carressait les cheveux n'étaient pas désagréable, mais il n'apprécia guère, ce n'était pas un chien ou un objet... Il l'écouta tout de même, fesant plus ou moins abstraction du geste. Il devrait faire un sacrifice? Bien...Mais tout dépendait de quoi il s'agissait, il était très loin d'être prêt à tout.
"Je m'en doutais..." Souffla t-il

Cyprien allait se relever mais elle se baissa jusqu'a sa hauteur, lui offrant une pleine vu sur son décolleté...Néansmoins il la regarda dans les yeux, a vrai dire il n'avait pas beaucoup le choix les mains de la danseuse étaient posé sur ses joues.
Il écouta attentivement chacune de ses requêtes, il tiqua et arqua un sourcil, connaître chaque détails de sa vie? Alors ça surement pas...Non vraiment ça c'est lui qui en décidait, quoique...Il n'était pas obligé de tout lui dire ça compliquerait un peu les choses mais ce qu'il avait à y gagner était beaucoup plus important.
Il souria "Vous ne lachez jamais rien, n'est-ce pas?" déclara t-il sur un ton amusé.

Rose le fit basculer en arrière et s'installa au dessus de lui, ça symbolisait très bien son état d'esprit elle ne lui laissait pas le choix que de faire ce qu'elle voulait elle...Elle avait techniquement prit le dessus, mais il n'avait pas dit son dernier mot. Prenant appui sur ses coudes, il se surleva.
"Dans l'ensemble ça me parait satisfesant, cependant quelques points sont à rediscuter..." Il s'interrompt au contact des mains froides de Rose sur sa peau "Les détails de ma vie n'ont rien d'interressants..."

« Non, effectivement, je ne lâche jamais le morceau. Je suis d’un naturel borné et déterminé, et j’obtiens souvent ce que je veux » commenta t-elle d’un ton léger, occupée à retracer les lignes de muscles du torse de Cyprien du bout des ses longs ongles vernis de rouge.

Il s’appuya sur ses coudes pour se redresser un peu. Rose garde l’équilibre et se redressa à son tour, toujours sur lui. Elle arqua un sourcils.

« Mais c’est à moi de juger. Vous êtes plein de mystère, Monticourt, et j’aimerai les percer pour mieux vous cerner. » déclara t-elle avec un petit sourire. « Les hommes sont en général si facile à connaître, ils sont tous les mêmes, régis par leurs pulsions. Argent, pouvoir, luxure. Vous êtes tous semblables, et je doute que vous fassiez exception à la règle, même si vous vous montrez plus discret. Je finirai par savoir. Tôt ou tard. »

Sa main s’aventura jusqu’à la ceinture de Cyprien. Elle en défit la boucle et enleva le long bout de cuir pour l’envoyer valser à travers la pièce. Rose se pencha alors en avant, collée contre lui, sa poitrine posée sur la sienne, leurs ventres collés. Elle l’embrassa sur la bouche, et mordilla la lèvre du jeune homme.

« Mais…si vous pensez ne pas être à la hauteur, il est encore temps de tout arrêter… » murmura t-elle en remontant son visage contre l’oreille de Cyprien.

Elle lui embrassa sensuellement le cou, puis alla jusque sur son torse.

« Qu’en dîtes-vous ? » reprit-elle.

Mieux le cerner...Percer ses mystères, voilà une chose sur laquelle il allait devoir être très très vigilant. C'était tout simplement impossible pour lui que de prendre le risque qu'elle découvre ses activités, il trouverait un moyen de ne pas éveiller ses soupçons. Il sourit et hausse les épaules.
"Je dois sans doute être d'une grande banalité, même en étant discret..." Il s'interrompit, il allait finir par éveillé la curiosité de Rose encore un peu plus s'il continuait ainsi à tenter de la dissuader d'en savoir plus sur lui. Son ton et son regard se firent plus mystérieux "Bref...Si c'est ce que vous voulez, libre à vous d'essayer de me cerner."

La jeune femme lui défit sa ceinture et il la regarda attérire plus loin dans la pièce. Décidément elle était de plus en plus entreprenante, ce qui signifiait qu'il allait être de plus en plus difficile pour lui de s'opposer à sa volonté, pourtant ce n'était pas faute de se maitriser, mais il n'était qu'un homme...
Il savourait le moment, lui laissant le contrôle, pour le moment du moins. Ce qu'elle lui déclara à l'oreille lui fit l'effet d'une décharge électrique. Pas à la hauteur? Lui? Bien sur qu'il l'était, il se mettrait à l'épreuve en conciliant ses activités avec les exigences de Rose. A cette idée, ses yeux refletèrent une lueur particulière et un sourire satisfait apparu sur son visage.

D'autant plus que Rose fesait preuve d'un grand pouvoir de persuation...Même si il avait voulu tout arrêter il en était incapable à ce moment.
Cyprien s'allongea fesant glisser ses main dans le dos de la jeune femme jusqu'à ses hanches et sans aucuns signes roula sur le côté de manière à reprendre le dessus...
"J'en dis, que vos conditions me semblent valables..." Affirma t-il en baissant le regard vers Rose, il se pencha pour que leurs visages ne soient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre "Et je me sens parfaitement à la hauteur de ces exigences." Poursuivit-il avant de l'embrasser. Ses mains remontant lentement jusqu'au noeud du peignoir de la danseuse.

« Même le plus infime des hommes à quelque chose à cacher » déclara t-elle. « Tout le monde à un secret… »

Elle glissa sur le dos, emportée par Cyprien, qui se tint à ses côtés, voire presque au dessus d’elle. Ah les hommes et leur idées préconçues de domination songea t-elle, amusée. Elle se cambra vers lui, posa une cuisse sur les hanches de jeune homme, et l’attira à lui.

« Dans ce cas-là…marché conclu » murmura t-elle les yeux brillants de convoitise.

Elle attendit qu’il veuille bien défaire le nœud de son peignoir avant d’aller plus loi. Pour sa part, elle aventura ses mains expertes jusqu’au bas-ventre de Cyrpien et commença à défaire les boutons de son pantalon.
Rose ne le quittait pas des yeux, pleine de désir et d’attente de ce corps si masculin. Elle le voulait plus que tout en cet instant. Elle aurait pu mourir d’attente.

Elle tendit le visage en avant et captura la bouche de son nouvel amant et mécène, pour un langoureux échange plein de promesses. Elle adorait sentir cette chaleur sur elle, elle adorait qu’on l’enveloppe ainsi.

Malgré le désir qui lui embuait légèrement l'esprit Cyprien mesurait parfaitement l'importance de leur arrangement, Rose déclara le marché comme conclu et il afficha un sourire satisfait.

Les yeux de la jeune femme brillaient de désir et Cyprien prenait un malin plaisir à la faire attendre, à ce faire désirer...Cependant, lui aussi la désirait terriblement et ce petit jeu ne durerait pu très longtemps. Il posa une main sur la cuisse de Rose tout en répondant au baiser langoureux qu'elle lui offrait, il prolongea leur échange et se plaça cette fois au dessus de la jeune femme.

Il laissait glisser ses mains sur la peau de Rose, embrassait son cou descendant jusqu'à son décoleté, remontant ensuite jusqu'à son visage il lui murmura à l'oreille.
"Je peux déjà vous dévoilez un secret..." Il laissa sa phrase en suspend un instant et reprit à voix plus basse "J'aime votre parfum"

Ce n'était surement pas ce à quoi elle devait s'attendre, mais après tout c'était une révèlation comme une autre.

Elle expira langoureusement aussitôt que Cyprien déposa ne pluie de baiser sur son corsage, et se cambra contre lui, avide d’en avoir encore plus. La bouche entrouverte, elle ne réagissait qu’à ces caresses sensuelles, à ce corps viril contre le sien.
Elle enroula ses bras autour du cou du jeune homme pour l’obliger à rester contre elle, à sentir son souffle chaud sur sa peau, à sentir son cœur battre.

« Voyons, Monticourt, vous n’aimez que cela en moi ? » souffla t-elle, ivre de désir. "N’ai-je pas d’autres atouts pour vous faire perdre la tête ? »

Elle se mordit la lèvre inférieure et fit descendre sa main sur les fesses de Cyprien, puis s’enhardit à la placer autre part, sans rougir ni détourner le regard. A peine eut-elle frôlé ce bout de chair sensible qu’elle obligea son amant à se replacer sous elle. Dominante à nouveau, elle esquissa un sourire, puis défit le nœud de son peignoir et ôta le mince vêtement de soie. Lorsque, nue, elle se redressa dans toute sa splendeur de femme, Rose s’écarta de lui pour s’allonger contre les oreiller Elle lui prit la main pour l’attirer à elle et la déposa sur sa poitrine palpitante.

« Oubliez les autres, Cyprien, ce soir, je suis la seule et l’unique » murmura t-elle en prononçant pour la première fois son prénom quelle n’avait oublié.

[ hrp : Tu fais l’ellipse ou c’est moi ? ]

La question de Rose, l'amusa, il n'allait pas énumérer tout ce qui lui plaisait en elle s'aurait été bien trop long...Cyprien opta pour un résumé rapide.
"Vous avez tout les atouts pour me faire perdre la tête." Répondit-il simplement, continuant de parcourir le cou de la jeune femme, de sa bouche.

Il n'opposa aucune résistance au retournement de situation que Rose lui imposa. Lorsqu'elle quitta son peignoir, il observa son corps à présent nue. Rose s'écarta de lui et prit sa main qu'elle posa sur sa poitrine, il pouvait sentir les battements de son coeur accèleré. Il s'approcha de la jeune femme, la regardant avec envie. Il remarqua qu'elle l'avait appelé par son prénom cette fois.

Il l'embrassa avec passion, posa une main sur son ventre remontant vers sa poitrine.


[hrp: J'ai pas trop d'inspi alors va y ^^]

Rose accueillit le baiser avec ferveur, échauffée par les paroles de Cyrpien. Il se passa bien ce qu’il devait se passer. Elle ne fut nullement déçue, bien au contraire, et montra autant d’ardeur à la tache que si sa vie en dépendait. Elle crut bien mourir lorsqu’ils arrivèrent à l’apothéose de deux corps enchaînés l’un à l’autres. La jeune femme s’endormit alors contre lui, tête posée sur son torse, blottie sur son corps, à la recherche de sa chaleur bienveillante. Elle était épuisée et comblée comme rarement elle l’avait été, et se dit que Cyprien pouvait se montrer tout à fait accommodant. Elle avait bien fait de le choisir pour remplacer Philibert. Car elle ne devait pas l’oublier, le jeune homme faisait figure de substitut, rien ne durerait jamais éternellement, et Rose n’était pas femme à s’attacher et à se perdre dans des sentiments mièvres. D’ou avait-on vu que les prostituées pouvaient aimer ? pensa t-elle. Mais il n’était pas du tout question d’amour. Elle voulait seulement que lui, l’aime, pour mieux le contrôler. Elle n’était pas sure qu’avec un homme comme Cyprien, elle puisse agir à sa guise avec lui. Il semblait trop…indépendant, et trop secret, surtout. Mais tôt ou tard, elle saurait tout.

Elle se réveilla dès que les premiers rayons du soleil pénétrèrent dans la chambre. Comme à son habitude. Levant le tête auréolée de boucles noires, elle bailla et regarda l’heure sur l’horloge de sa chambre. Sept heure moins vingt. Qu’avait-elle, aujourd’hui ? Elle ne le savait plus, Cyprien lui avait fait oublier bien des choses. S’étirant comme une chatte au soleil, elle le regarda dormir, puis doucement, elle retira les draps de son corps de femme nue, puis sortit hors de lit, désespérée de quitter cette chaleur corporelle. En tenue d’Eve, elle ramassa son peignoir au sol et s’en vêtit, avant d’attacher sa chevelure avec un ruban de velours ocre. Elle se regarda dans la glace, bailla une nouvelle fois, puis attrapa ses cigarettes. Marchant jusqu’à la fenêtre, elle l’ouvrit et s’assit sur le rebord, allumant sa clope. La vue de Paris l’apaisa, et elle la contempla durant un long moment. Puis, elle posa son regard sur la forme endormie dans son lit, et se demanda si elle devait le réveiller. Habituellement, les hommes ne dormaient jamais ici, dès que c’était fini, ils s’empressaient de rejoindre leur foyer chaud préparé par leur bonne et aimante épouse. Jetant le mégot par dessus bord, elle se leva, sortit de la chambre quelques seconde pour demander à ce qu’un petit déjeuner pour deux soit monté dans les plus brefs délais.

Puis, plantée au milieu de la pièce, elle se demanda soudain ce qu’elle pouvait faire, étant donné qu’il dormait. Se raclant la gorge, elle regarda autour d’elle, sans savoir que faire, puis elle s’assit au bord du lit, du côté de Cyprien, puis lui caressa la joue.

« Réveille-toi, Monticourt… » chuchota t-elle. « Je ne sais pas ce que tu dois faire aujourd’hui, mais ma journée est plutôt remplie… »

Ce n’était pas vraiment la vérité, elle n’avait rien prévu, pendant la journée. Mais c’était pour montrer qu’elle n’aurait pas que lui dans sa vie, et qu’elle était une femme très occupée. Rose avait terriblement besoin d’indépendance.

Elle se pencha en avant et déposa un baiser dans le cou du jeune homme.

« Allez, ne crois pas que j’offre le gîte et le couvert, tu as le droit à une petit déjeuner ce matin, mais c’est tout… » fit-elle sur un ton léger et amusé.

Cyprien avait pleinement profiter de sa nuit avec Rose, comme à son habitude il s'était investit au maximum dans ce qu'il fesait. Une fois leur désir assouvit, fatigué et satisfait il aurait du s'endormir tranquillement...Hors ce ne fût pas exactement le cas. Rose s'était endormie blottie contre lui, il entendait le rythme régulier de sa respiration, mais apparament le sommeil l'avait oublié, lui.

Encore une de ces fichues insomnies songea t-il...Cyprien regarda en direction de la fenêtre, il aurait voulu s'assoir au bord les jambes dans le vide, mais il lui était impossible de se lever, au risque de réveiller la jeune femme. Il ferma ses paupières pendant un instant qui lui parut une éternité, agacé il baladait son regard dans la pièce fixant un moment le plafond, puis le mur, pour ensuite se poser sur Rose, il la regarda dormir et à se moment il l'enviait beaucoup...

La nuit pourtant déjà bien entamé lui parut assé longue, il s'était résigné gardant les yeux fermés dans l'espoir que sans qu'il s'en aperçoive le sommeil l'emporte. Chose qui arriva, le ciel sombre s'éclaircissait peu à peu, il était cinq heure du matin lorsqu'il trouva enfin le sommeil. Dans sa précieuse sommnolence il sentit la jeune femme s'éloigner de lui, il ne se réveilla pas pour autant.
Plus tard il sentit quelque chose sur sa joue comme une caresse...Peut être était cela d'ailleur, une voix lui chuchota de se réveiller. La demande parcourue son chemin, son esprit analysa...Se réveiller? Il voudrait bien si tant ai qu'il se soit endormit. Cyprien avait la désagréable impression de ne s'être assoupie que quelques minutes seulement.

Qu'avait-il de prévu aujourd'hui? Bonne question et la réponse ne lui venait pas. Il sentit qu'on déposait un baiser dans son cou, plutôt agréable comme réveil pensa t'il. Il ouvrit un oeil, regarda Rose, soupira et ouvrit l'autre. Cyprien passa une main sur son visage.
Il se doutait bien que la jeune femme n'avait pas pour habitude que ses amants restent trop longtemps. Il nota l'effort, ainsi il aurait quand même le privilège de manger quelque chose avant de s'en aller, c'était une gentille attention.
"C'est déjà pas mal" répondit t'il avec un sourire amusé.

Son esprit était désormais bien éveillé, il se redressa, s'étira et tira sur le drap pour l'enroulé autour de sa taille, il se leva. Au passage, il déposa un rapide baiser sur la joue de Rose.
Deuxieme étape retrouver ses affaires... Baladant son regard dans la pièce, il les trouva sans difficultés. Sa chemise était bien sèche...Froissée, mais sèche. Une seule chose manquait à l'appel: sa ceinture.
Tenant le drap serré à sa taille d'une main et de l'autre ses affaires, il s'arrêta au milieu de la pièce.
"Où est cette foutue ceinture...?" déclara t'il plus pour lui même que comme réelle question.

Rose lâcha un soupir lorsqu’il se réveilla, puis se laissa baiser dans le cou. Elle n’aimait pas trop ce genre de tendresse le matin, mais le supportait, car c’était lui qui avait la monnaie. Mais ce n’était pas parce qu’il s’agissait de Cyprien, elle avait une sainte horreur d’être prise en tendresse le matin. Elle n’avait en général pas envie d’être câlinée ou complimentée.
Elle eut un petit sourire forcé, puis s’écarta de lui pour lui échapper, le laissant se rhabiller tranquillement.

« Tien tien, tu sembles vite perdre tes bonnes manières, une fois que tu as eu ce que tu voulais… » déclara t-elle d’une voix guère étonnée

C’étaient bien les hommes, ça. Charmants, polis, et affables au début, puis dès qu’ils goûtaient un peu trop au fruit, ils prenaient de mauvaises habitudes tout à fait exécrables. Mais elle ne lui en tint pas rigueur, mieux valait ce genre de comportement plutôt qu’une trop grande politesse et réserve, comme il en avait fait preuve…
Elle ramassa la ceinture qui en fait, se trouvait sous le lit, la lui tendit, puis alla ouvrir à la porte sur laquelle on toquait.

« Votre déjeuner, mademoiselle… » fit une employée en lui tendant un plateau.

Rose l’attrapa et alla le poser sur une table dans sa chambre, puis alla chercher le seconde plateau.

« Merci, Gisèle… » fit-elle d’un ton évasif en fermant la porte.

Elle se tourna vers lui, les yeux brillant.

« Le repas est servi… » annonça t-elle d’une voix légèrement excitée.

Elle était affamée. Normal, après les efforts de la nuit. Au menu ? Café, tartines grillée, confiture, beurre et d’autres bonnes choses qui alléchaient plus qu’autre chose.

Cyprien nota la distance que Rose avait prit soin de mettre entre eux, ça ne lui posait pas de problème ce genre de manières il n'en était pas amateur, c'était plutot pour ne pas la froissée qu'il avait agit comme ça. Désormais, il savait à quoi s'en tenir.

Alors qu'il reboutonait sa chemise, il entendit la remarque de Rose, il se stoppa dans son action et lui jeta en biais, un regard noir. Comment pouvait-elle le juger? Contrarié, il s'efforça de garder son calme affichant un sourire forcé.
"J'ai simplement en horreur de devoir courir après mes affaires, j'en suis désolé..." déclara t'il sur un ton neutre pour ne pas trahir son énervement.

Son manque de sommeil était en partie responsable de son irritabilité, mais Cyprien supportait mal que sur si peu d'élément on juge de son comportement.

La jeune femme lui tendit sa ceinture, il la prit.
"Merci" dit il poliment la fixant bien dans les yeux.
On frappa à la porte il s'écarta pour qu'elle puisse allé ouvrir, c'était le déjeuner.

Laissant sa contrariété de côté , il se contenta de sourire et jeta un coup d'oeil sur le contenu du plateau. Du café, c'était parfait il espèrait qu'il soit bien fort et puis il devait avouer qu'il avait faim, son dernier repas était assé loin maintenant.

Elle haussa les épaules, égayée par le regard noir que Cyprien lui lança. Pourquoi s’excuser, elle ne s’en formalisait pas outre mesure, habituée à ce genre de comportement qu’elle trouvait, au final, plutôt amusant avec un certain recul. Il était tellement distrayant d’étudier le comportement d’un homme après l’amour.

La jeune femme alla s’asseoir, et posa sa serviette sur ses genoux, puis se servit une tasse de café, une grande tasse de café. Elle en aurait besoin, aujourd’hui. Réprimant un bâillement, elle appuya sa tête sur sa main et regarda les mets posés sur les plateau, attendant de choisir. Finalement, elle opta pour des fraises fraîches, et des tartines grillées recouvertes de beurre et de confiture de framboise. Elle avait un appétit d’ogre, ce matin.

« Sort-toi donc avant qu’il ne reste plus rien… » fit-elle en croquant dans sa tartine.

Elle le regarda de ses grands yeux bleu-gris, papillonnant des cils à cause de la lumière qui se faisait de plus en plus forte grâce – ou à case- du soleil qui pointait progressivement sur Paris. Une belle et chaude journée en perspective. Comment la passerait-elle ? Le Louvres, peut-être, ou bien une petite baignade dans une rivière en compagnie des filles du Moulin. Oui, pourquoi pas ?

Soupirant, elle détacha son regard du jeune homme. Elle espérait que ce soir, il reviendrait car elle avait beaucoup apprécié leur nuit.

« Qu’as-tu à faire, aujourd’hui ? » demanda t-elle en buvant son café.

Cyprien fini de se rhabiller et s'avança vers la table où était posé de quoi manger. Rose lui conseilla de se servir avant qu'il ne reste plus rien, il regarda tour à tour la jeune femme et le plateau.
"Tu as si faim que ça?" demanda t'il sur un ton rieur.

Finalement, il s'asseya se servit une tasse de café et se laissa un temps de réfléxion pour faire le point sur ce qu'il avait envie de manger...Son choix se porta sur les classiques tartines grillés avec du beurre. Quoique celles à la confiture le tentait égalment...

Il bu une gorgée de café, il n'était pas très fort mais ce n'était pas du jus de chaussette. Rose lui demanda ce qu'il avait à faire aujourd'hui, il dû réfléchir avant de lui répondre.
"J'ai quelques clients à voir. Je pense que ça prendra une bonne partie de la journée." dit-il en jouant avec une cuillère.

En y réfléchissant, cette journée était importante pour ses affaires, enfin surtout pour celle de la banque... En revanche ce soir c'était pour lui que c'était important, il allait enfin pouvoir dérobé cet objet repèré depuis des semaines déjà, dans un bel hotel particulier sur les Champs Elysées. Rien que d'y pensé son regard se mit à briller. Conscient que son esprit s'égarait il reprit la parole.
"Et toi? Une journée chargée?" Questionna t'il par politesse.

Cyprien finit de prendre sa dose de caféine matinale, puis posa son regard sur Rose. Que penserait-elle si elle savait? En pensant à ça, il se demanda si ce soir elle voudrait le voir...Ce serait délicat, mais il pourrait toujours s'arranger.
Il croqua dans sa tartine, pensif.

Elle fit une moue maussade. Toujours aussi évasif. Ce qui avait le don d’irriter Rose et de piquer doublement plus sa curiosité.

« Des clients ? Mais dans quel domaine es-tu exactement ? « fit-elle en fronçant ses délicat sourcils parfaitement épilés.

Elle voulait savoir ! Elle voulait vraiment savoir. Pourquoi juste « les affaires », pourquoi pas la banque, le commerce ou la vente ? Soupirant, elle hocha négativement la tête.

« Pas particulièrement. Je fais ce qui me plait de toute manière, je n’ai d’ordre à recevoir de personne en ce qui concerne mon emploi du temps… » fit-elle avec mauvaise humeur, en cassant sa tartine à force d’appuyer trop fort la cuillère de la confiture, signe de son énervement.

Allait-il lui dire, oui ou non ? Mais d’abord, pourquoi cela l’intéressait, elle ? Elle se fichait, habituellement, du métier de ses amants. Peut-être était-ce parce qu’il se montrait trop discret dessus. En général, les hommes a qui elle accordait ses faveurs lui parlait de leur vie minable, de la travail et de leurs femmes et enfants.

[ hrp : désolée si c'est court, mais je suis rentrée tard, chui fatiguée, et demain je commence très tôt... ]

Visiblement il n'en avait pas dit assé, Rose demanda des précisions sur son métier, légèrement agacer surement par le fait qu'il ne lui ai pas dit de lui même.
Son énervement fût trahi par le ton qu'elle employa pour lui faire part de sa liberté concernant son emplois du temps...Sous entendait-elle en même temps que se serait à lui de se plier à ses horaires? Cyprien arqua un sourcil, prenant pendant un instant un air perplexe. Exerçant une pression trop forte sur la tartine grillé Rose la brisa, le craquement le fit sortir de ses pensées.

Un sourire en coin se dessina sur son visage, il allait faire un petit effort pour être un peu plus éloquant sur ses activités officielles.
"Les clients de la banque où je travail, des tas de gens important. En fait, je suis grassement payé pour les convaincre de confier leurs biens et leur argent à cette banque plutôt qu'à une autre." déclara t'il d'un ton détaché.

Lorsqu'il avait été engagé il n'avait aucune qualification, mais sa capacité à argumenter et convaincre avait interessé le patron de la grand banque Parisienne. Son salaire devait être plutôt maigre, mais il avait su convaincre le directeur qu'il trouverait de l'herbe plus verte ailleurs et que les clients ne se bousculeraient plus dans sa banque mais dans celle d'un concurrent qui aurait, lui, su le juger à sa juste valeur. Ca avait marché et Cyprien c'était retrouvé avec une paye plus que conséquante et chaque année il se voyait attribuer plus de responsabilité.
Un jour peut être il raconterait tout cela à Rose...Mais pour l'instant l'heure avançait et il serait bientôt le moment pour lui de partir.

Prenant un débris de se qui avait été une tartine, il se leva et regarda l'horloge, il avait le temps de repasser chez lui avant son premier rendez vous de la journée.
"D'ailleurs, je vais devoir y allé..." Dit-il en baissant les manche de sa chemise et en fermant les boutons aux poignets.

Elle haussa les épaules, se contentant de cette pâle réponse qui ne lui tiendrait pas l’appétit pour bien longtemps, mais qui lui permettait de déjà mieux situer le contexte. La banque. C’était large, la banque. Au pire, elle demanderait à un de ses clients qui travaillaient dans ce domaine.

« Quelle banque, exactement ? Peut-être avons certaines connaissances en commun… » murmura t-elle avec un petit sourire aguicheur.

Elle croqua dans son aliment recouvert de confiture, puis but une la dernière gorgée de son café avant de se lever.

« Fort bien, part donc… » fit-elle avec une voix distraite.

Elle regardait dans son placard la tenue qu’elle pourrait bien porter aujourd’hui.

« Bleu ou vert ? » demanda t-elle à qui voulait l’entendre.

Elle opta pour le vert, et s’en alla derrière son paravent, commençant à enfiler ses jarretelles.

« Tu reviens, ce soir ? » lança t-elle à travers la pièce, enfilant à présent un sous-vêtement.

Elle reparut ver lui, sans pudeur aucune, parée élégamment d’une culotte en soie et d’un fin corset en dentelle. Elle fouilla dans sa boite à bijou et en sortit une paire de boucle d’oreille, puis attrapa sa robe, l’enfila et lui présenta son dos pour qu’il remonte la fermeture éclair.

Cyprien tenta de lisser un peu sa chemise mais c'était peine perdue, il prit sa veste et l'enfila.
"La Banque Nationale de Crédit..." répondit-il simplement, en adressant un sourire à la jeune femme. C'était un moyen détourné de lui faire comprendre qu'il ne cachaient pas spécialement ces informations...En fait c'était plutôt qu'il ne comprennait pas l'intérêt qu'elle pouvait éprouver à savoir cela.

Rose le nez dans son placard, annonça à la cantonade deux couleurs, il arqua un soucil avec une moue dubitative. Est-ce que ça avait une réelle importance de savoir si il était mieux de porter du vert ou du bleu aujourd'hui? Il leva les yeux au ciel.

Finalement, elle se décida et disparue derrière son paravent, il n'avait pas eu le temps de voir qu'elle couleur elle avait choisit, le suspens était insoutenable...
Cyprien laissa son regard distrait balayer les recoins de la pièces, inconsciemment à la recherche de quelque chose qui aurait eut de la valeur. La question qu'elle lui posa, résonna dans sa tête viendrait-il ce soir?
Il reporta son attention sur Rose, peu habillée, l'idée de revenir ne lui déplaisait pas mais ce soir il ne pouvait ou plutôt ne voulait pas reporter sa petite escapade nocturne...

La jeune femme lui présenta son dos pour qu'il remonte la fermeture de sa robe verte, délicatemment il s'executa, surtout il ne fallait pas coincé la fermeture, ça aurait surement été un drame... Il avait réussi sa "mission" mais n'avait toujours pas répondu à la question.
Cyprien se souvint alors de la remarque que Rose avait fait concernant son emplois du temps, un sourire malicieux apparut sur son visage.
"Comme tu n'as d'ordre à recevoir de personne concernant ton emplois du temps, je ne voudrais pas imposer ma venu..." lacha t'il d'un ton un peu ironique, effleurant les épaules de Rose de ses mains il reprit, plus sérieux "Mais si c'est ce que tu veux, je viendrais..." Du moins j'essairais pensa t'il.

Il se dirigea vers la sortie, ouvrit la porte et se retourna vers l'intérieur de la pièce avec un large sourire.
"Bonne journée!"
Sur ces mots, il sortit refermant derrière lui, dévala l'escalier à vive allure et sortit dans la rue, prenant la direction de chez lui d'un pas rapide.

[HRP: le nom de la banque est un vrai, c'est l'ancien nom de la BNP Paribas (ok on s'en fout... ]

Elle opina du chef, distraite par sa tenue, rentrant parfaitement dans le stéréotype de la femme préoccupée par son apparence, mais que voulez-vous, c’était une femme. Rose se para de bijoux, et commença à se maquiller d’un rouge à lèvre profond qui rendait ses lèvres plus délicieuses encore. Elle se parfuma aussi, une fragrance de patchouli tout à fait agréable qui stagna dans la chambre.

« Oh, et bien je vois que je ne veux pas t’y obliger, Monticourt. Je me trouverai bien quelqu’un d’autre pour ce soir, quelqu’un de plus motivé que toi… » déclara t-elle, piquée au vif.

Elle le regarda partir, irritée, et croisa ses bras dans toute sa superbe. Ah, c’était ainsi ? Monsieur voulait jouer les difficiles ? Eh bien elle ne ramperait pas à ses pieds comme une chienne, elle l’encouragea même à sortir en lui ouvrant la porte.

« Oui c’est ça ! Bonne journée ! » fit-elle avec fiel, le regardant descendre rapidement les escalier.

Lorsqu’il fut hors de la vue de Rose, elle ferma la porte violamment, et alla coiffer ses cheveux après avoir dit :

« Et ne revient pas avant que ma colère soit apaisée ou tu risques bien de revenir avec quelques morceaux en moins ! »