Chacun y trouve son compte

« L’ambition ? » répéta t-elle en lui faisant écho.

Tien, enfin quelque chose d’intéressant. Un homme ambitieux, il fallait toujours le garder sous la main. Un jour ou l’autre, il était susceptible de se retrouver en haut de l’échelle.

« Dans quoi travaillez-vous ? les affaires ? »

Ils progressaient dans les rues, rose toujours accrochée au bras de Cyprien, comme l’exigeait la bienséance. Même si, Rose n’était pas bienséante. Tout le monde le savait, mais personne n’osait lui refuser les portes du beau monde. Elle était bien trop adulée et populaire. Cependant, comme elle l’avait déjà dit, elle avait plutôt intérêt à se trouver un mari qui lui assurerait ses vieux jours un fois qu’elle ne pourrait plus aller sur scène.

« Vous êtes exquis » susurra t-elle lorsqu’il lui fit le compliment d’être d’agréable compagnie.

Mais elle pourrait être plus agréable encore, songea t-elle en se mordant la lèvre inférieure. D’autant plus lorsqu’il lui dit qu’elle avait le contact humain.

« Oui…on me dit toujours que j’ai des…facilités avec les gens. Je suis très…amicale » déclara t-elle e apercevant un petite café allumé.

« Est-ce ici que vous voulez m’emmener ? » demanda t-elle.

Fronçant légèrement les sourcils, elle regard l’intérieur assez insalubre. Oh non, se dit-elle. Un homme avec une telle classe ne peut pas m’emmener dans un endroit comme celui-ci…Ell n’était plus le genre de femme que l’on peut emmener n’importe ou, il lui fallait du luxe, du faste, de chic…

Cyprien hocha la tête positivement, officielement il travaillait pour une banque ce qui est des affaires...Et officieusement, il avait ses propres affaires, le mot était donc approprié.
"Oui, tout à fait je suis dans les affaires" affirma-t-il enjoué.
Il eut peine à se retenir de rire, à la remarque de Rose sur ses 'facilités avec les gens' il ne répondit pas son sourire parlant plus que les mots.

Cependant, lorsqu'elle lui montra un café miteux, il ne put, cette fois, pas s'empècher de rire. Il se plaça alors derrière la jeune femme, lui prit les épaules et la fit tourner d'un quart de tour sur sa droite, la mettant ainsi face a un luxueux salon.
"C'est ici que je voulais aller...Mais peut-être l'autre vous plaît il d'avantage?" répondit il amusé.

Sa soulagement se lut dans son regard. Après tout, elle n’était pas arrivée là où elle en était maintenant pour aller fréquenter des café miteux.

« Non. Non, celui-ci est parfait. » déclara t-elle en se dirigeant vers le café luxueux qu’il venait de lui montrer.

Elle remarqua son amusement. Elle le faisait rire ? Serrant la bouche, elle haussa un sourcil, le toisa d’un façon provocante, puis entra dans le café. Elle avait un léger sourire au coin des lèvre, mais ça, il ne le vit pas, car elle lui tournait le dos pour avancer. ^^

« Un table pour deux » ordonna t-elle naturellementt au serveur tout en se dirigeant vers un sofa. « Et sert-nous ton meilleur vin, veux-tu. »

Le serveur, jeune gringalet à la fine moustache, hocha la tête, les yeux écarquillé. Aaaaah. Lui l’avait reconnue. Elle lui décrocha un sourire charmeur.

La chaleur régnant dans les lieux lui fit immédiatement ôter sa veste, dévoilant un corsage bien plus qu’échancré, mettant en valeur sa parure et sa poitrine. Doigt par doigt, elle tira sur ses gants pour les enlever, et les poser sur une table base en ébène. Puis, elle consentit enfin à regarder Cyprien.

« J’ai laissé mon porte-monnaie dans ma voiture… » déclara t-elle sans le quitter des yeux pour le tester. « D’habitude, je ne paye pas, mes amis s’en chargent pour moi »

Puis, elle s’enfonça dans le sofa, posant un bras sur le long dossier, et croisant les jambes pour laisser apparaître ses cuisses par la fente de sa robe.

« Cela ne vous dérange pas si je fume ? » questionna t-elle en allumant sa cigarette, toujours un léger sourire au coin des lèvres.

Elle recracha la fumée dans sa direction.






[b]

Les intuitions de Cyprien était confirmé pour de bon. Satisfait, il suivit Rose jusque dans le café, celle-ci directement commanda du vin et s'installa dans un sofa. Il adressa un signe de la main au serveur visiblement surpris par la jeune femme. Celui-ci poliment salua Cyprien.

Il s'assit en face de Rose dans un autre sofa, prenant ses aise il retira son chapeau,sa veste et retroussa ses manches de chemise, puis s'installa confortablement. La jeune femme ôta sa veste ainsi que ses gants, Cyprien ne vit aucune alliance. Elle reporta son attention sur lui et il lui adressa un large sourire. A peine fût-elle assise qu'elle parlait déjà de payer...
"Êtes-vous si pressez que vous parlez déjà de payer la note?" fit il remarquer avec un air malicieux, qui se transforma rapidement en sourire charmeur "En revanche, il n'est pas dans mes habitudes de laissé une femme payer, ce serait un manque totale de respect. D'autant plus lorsque c'est une belle femme."

*Elle a du caractère, elle sait obtenir ce dont elle a envie.*

Il jeta un coup d'oeil furtif à ses cuisses lorsqu'elle croisa les jambes puis répondit à ça question.
"Absolument pas."
Le serveur arriva avec la bouteille de vin, il la présenta à Cyprien qui acquiesca d'un signe de tête, il remplit alors leurs deux verres.
Cyprien chuchota à l'oreille du serveur
"Connaitrais-tu cette femme? Ce n'est pas dans tes habitudes de te laisser impressioné."
Le server géné lui répondit précipitament sur le même ton"C'est la danseuse la plus connu du Moulin Rouge, Rose...Ne me dit pas que tu l'ignorais."
Cyprien haussa les épaules et parla à voix haute pour ne pas être trop impoli en fesant des messes basses.
"Très bien...Tu nous trouveras autre chose alors..." lança t'il à l'employé du café.
"Oui évidement..." répondit celui-ci rentrant dans son jeu.

Malgré ce qu'il venait d'apprendre il préféra faire comme-ci de rien n'était, gardant cette information pour l'utiliser à son avantage plus tard. Il leva son verre en regardant la danseuse dans les yeux en souriant.

« Je ne voudrais pas me retrouver dans une fâcheuse situation » rectifia t-elle surtout. « Mais si vous me dites que vous avez les moyens de payer, cela est parfait »

Elle eut un petite rire lorsqu’il la nomma de belle femme. Elle savait, que sa beauté faisait tourner la tête de plus d’un, et heureusement, d’ailleurs. Sinon, elle n’aurait jamais pu devenir la vedette du Moulin, ni s’octroyer les faveurs des plus riches.

Portant la cigarette placée au bout d’un long embout en bois d’acajou, elle tira une nouvelle fois son tabac, l’observant parler au serveur. Elle n’entendit pas exactement ce qu’ils se disaient. Mais elle pressentait qu’elle était l’objet de es petites confidences. Tant mieux. On parlait d'elle. Rose aimait être le centre de toutes les attentions, et c'était généralement le cas lorsqu'elle s'affichait au bras d'un de ses amants. Mais on ne lui disait rien. Pourquoi ? les femmes la méprisaient mais avaient peur d'elle. Quant aux hommes, ils ne voyaient que son apparence, et ne se doutaient pas le moins du monde de qui elle était réellement. Mais...qui était-elle réellement ? Un pauvre danseuse de cabaret qui avait eu des rêves un jour ? Ou une catin menteuse et opportuniste ? Un peu des deux, surement.

Le vin apporté, elle fut gracieusement servie. Avant de porter le liquide à ses lèvres, elle jaugea brièvement sa couleur, puis consentit à lever son verre pour accompagner Cyprien, ne le lâchant pas non plus du regard.

« Santé » murmura t-elle d'une voix suave avant de boire.

Le vin était bon, quoiqu’un peu trop sucré à son goût, mais elle s’en contenterait. Au pire, ell pourrait toujours demander une bouteille de champagne. Elle gloussa, se demandant qu'elle pourrait être la réaction de ce Cyprien si elle se mettait à dépenser son argent à lui. Il avait dit qu'il payait ? Fort bien. C'en serait pour ses frais dans ce cas. Ele commanda au serveur un bouteille de champagne, un millésime. Frais si possible. Et les verres en cristal.

Reportant son attention sur lui comme si elle allait le dévorer, elle passa une main dans ses cheveux pour voir s'ils étaient toujours aussi bien coiffés.

« Emmenez-vous toutes les femmes que vous rencontrez dans cet endroit ? » demanda t-elle avec un petit sourire.

Cyprien acquiesca d'un signe de la tête
"C'est tout à votre honneur que d'être prudente. Mais vous êtes mon invitée."

Il bu une gorgée de vin, reposa son verre sur la table basse et reporta son attention sur Rose. Observant sa manières de fumer, celle de s'adresser au serveur, quand elle commanda du champagne. Du champagne? Si elle voulait, il pouvait se le permettre.
Maintenant qu'il savait qui elle est, il comprenait mieux se comportement celui d'une femme que beaucoup d'hommes désir, une femme qui à gouté à la célébrité...

"C'est une très bonne idée pour le champagne, ils ont quelques bouteilles d'une très grande qualité."
Son sourire n'avait pas quitté son visage, content que sa soirée se déroule bien et présagent une suite des plus interessante.
Il reprit son verre, fesant tourne le vin dedans.
Il eut un léger rire à la question de Rose.
"Toutes?Non..." Il se coupa et reprit sur un ton plus bas, plus charmeur "...Seulement celles qui le mérite."
Flatter et flatter encore, la jeune femme surement doté d'un égo surdimmensionné y trouverait surement son compte.

Tien tien…il ne rechignait pas à lui payer du champagne…fort bien. Mais cela ne prouvait toujours pas qu’il était une personne issu d’un milieu aisé…réfléchissant à vitesse grand V, elle le regardait faire tourner son verre dans sa main. Puis, elle se pencha en avant pour faire tomber la cendre dans un cendrier en marbre. Elle veilla bien à ce que son acte soit langoureux et subtil. Elle voulait cet homme, mais elle n’était pas prête à agir en traînée. Elle l’aurait tout doucement.

« Je dois dire que cet endroit est tout à fait…charmant…mais si vous me considériez vraiment comme méritante, vous me payeriez plutôt un dîner… à la "Colombe d’Or" » fit-elle avec un zeste de provocation.

La « Colombe d’Or » était le restaurant le plus cher de la ville. Toute la haute société y venait, s’y amusait, et mangeait comme des rois. Rose y était souvent emmenée par ses amants. On y cherchait surtout la discrétion. C’était un endroit intime,,avec plusieurs thèmes pour les salles de repas…en outre, c’était aussi un hôtel aux chambre pleines de dorures et d’ornements. Les lits y étaient tellement grands et confortables.

« Mais, je ne vous en veux absolument pas, il faut dire que l’endroit est si cher » soupira t-elle avec flegme.

Elle but une nouvelle fois dans son verre, le terminant cette fois-ci.

« Vous ne faites pas parti de ces riches hommes d’affaires qui s’affichent aux endroit à la mode, je présume. Je ne vous avais jamais vu auparavant…est-ce de la timidité ? de la discrétion ? ou de la crainte, peut-être ? »

Elle tira sur sa cigarette. Puis, elle fronça les sourcils. Ou était passé son bracelet ? Elle regarda autour d’elle, par-terre, dans son sac…mais ne le trouva pas.

« Mon bracelet » lâcha t-elle. « J’ai perdu mon bracelet »

Oh non. Non, non, non. Pas ça. Pas ce bracelet. Il n’était même pas à elle ! il appartenait à la femme de Philibert…non ! il allait entrer dans une colère noire…peut-être même l’abandonner…non, il fallait qu’elle le retrouve. Ou elle risquait de perdre son généreux donateur. Et devoir en trouver un autre, ce qui signifiait des mois sans approvisionnements…non…il fallait qu’elle le retrouve. Absolument.

Elle se leva, faisant tomber une bretelle de son haut. Elle le remarqua, mais ne la remis pas en place, les yeux rivés au sol. Elle n’allait pas se baisser, cela ne se faisait pas pour une dame comme elle, mais que faire ?

« Je…excusez-moi, vraiment, mais ce bracelet me tien énormément à cœur…c’est un cadeau d’un ami proche… »

Cyprien haussa les épaules, il connaissait bien la "Colombe d'Or" mais n'en était pas très fervant, il ne supportait tout ses vieux aristocrates bedonnants qui traitait les gens avec dédains et sous pretexte d'êtrer fortunés ce croyait tout permis, la plupart d'entre eux par dessus le marché étant de vrais pervers.
Inébranlable il répondit à la jeune femme d'un ton calme.
"Vous avez le mérite de savoir ce que vous voulez...Cependant, si je vous avait invité là-bas alors que je vous connais si peu, j'aurais abattu toutes mes cartes en une seule fois. Je préfère garder de la réserve."

Il songea qu'il avait eut d'autant plus raison qu'il se préfèrait discret, pour ses activités c'étaient plus judicieux, et arriver avec la danseuse la plus connu du Moulin Rouge ce n'était pas ce qu'il qualifirait de discret.
"Ce n'est pas mon genre que de m'afficher de la sorte, je préfère la discretion. Et puis, les soirées privés sont d'autant plus amusantes."
Ayant beaucoup de contact dans le milieu des finances tout autant que dans celui de la fraude Cyprien participait souvent à de grande réception privé, pas besoin d'allé s'afficher dans les endroits à la mode.

Rose remarqua que son bracelet avait disparu, elle paraissait presque paniqué. Cyprien discrétement le sortit de sa poche en le gardant caché dans sa paume.
"Ne vous affolez pas, il a surement dû se décrocher et tomber."
Ne pouvant pas se baisser elle lui facilitait la tâche il se leva et fit mine de regarder sous la table basse. Il se relava quelques secondes après, tenant le fameux bracelet entre son pouce et son index.

"C'est celà que vous aviez perdu? Vous voyez il n'y avait pas de quoi s'inquieter..." Ajouta-il un large sourire aux lèvres.

« Vous êtes très mystérieux » commenta t-elle avec un petit sourire. « J’aime ça, chez un homme. Mais j’espère que vous ne cacher pas un vice ou une lubie macabre »

Cela lui arrivait souvent, parmi ses clients, de devoir satisfaire des envies fort peu ragoûtantes. Soit elle se prenait au jeu, soit elle les envoyait paître. Rose avait sa fierté, elle ne s’abaissait pas à certains genres de demandes. Que le client fut riche ou non.

« Certes, les soirées privées ont leur attrait…cependant, il faut d’abord connaître le beau monde avant d’y accéder. Et croyez-moi, ce n’est pas ce qu’il y’a de plus facile »

Même si, grâce à son statut, elle y était entrée sans aucun problème.

Elle chercha son bracelet partout. Finalement, ce fut lui qui le retrouva. Lui envoyant un regard plain de gratitude, elle saisit le bijoux qu’il tenait entre ses doigts

« Je vous remercie infiniment. Vous me sauver la vie »

Et ce n’était pas peu dire. Redressant son visage vers lui, elle tendit son poignet, avec le bracelet dans la main.

« Serait-ce abuser de votre bonté que de vous demander de me le mettre ? » demanda t-elle.

Elle était à présent assise sur le même sofa que lui, sa cuisse touchait celle de Cyprien. Elle ne baissait pas les yeux, le regardant avec franchise et insistance.

Cyprien haussa les sourcils, fit un petit sourire en coin mais ne répondit rien. Des vices comme tout le monde il en avait, mais il n'allait surement pas lui révèler qu'il aimait dérober les objets de valeurs aux plus riches pour son bonheur personnel, non vraiment ça il ne pouvait pas le lui dire.

Il finit son verre de vin. Le jeune serveur apporta alors la fameuse bouteille de champagne ainsi que des coupes en cristal, comme cela lui avait été demandé. Il les posa sur la table basse et s'apprètait à servir, Cyprien l'arrêta d'un signe de la main.
"Ne vous embêtez pas je vais m'en occupé" Il le remarcia d'un signe de tête, l'employé acquieça et parti.
Reportant son attention sur la jeune femme il prit un air plus sérieux.
"Vous avez raison, ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir assister à ses soirées c'est aussi l'avantage si quelqu'un vous indispose il suffit de ne pas l'y convier. On a rien sans rien, il faut faire ses preuves avant d'espèrer quoique ce soit."

Elle reprit son bracelet, il trouva un peu exagèré le terme "sauver la vie", enfin peut être que ce bijoux avait réellement de l'importance. Il prit l'objet et le rattacha au poignet de sa propriétaire.
"Faites y attention désormais. Non pas que vous sauvez la vie me dérange, mais il serait facheux qu'il disparaisse pour de bon." Ajouta t'il souriant.

Il se pencha et prit la bouteille de champagne qu'il ouvrit, il servit deux coupes et en tendit une à Rose.
"J'espère qu'il sera à votre goût."

Elle l'observa de ses grands yeux bleus remettre son bracelet autour de son poignet. Il avait l'air d'avoir la main pour ce genre de chose.

Elle accepta la coupe tendue avec un fin sourire mysterieux puis la porta a ses levres.

"Il est tout a fai délicieux" fit-elle.

Comme vous, songea la jeune femme en terminant le verre. Soupirant, elle se laissa enfoncer dans le sofa...elle se sentait bien. Puis Cyprien était comme un soufle neuf, elle n'avait pas pris du bon temps depuis un certain temps. Elle serait ravie s'il devenait son nouvel amant...et donateur. Ilne faudrait pas qu'elle traine en longueur.

Rose se redressa en se raclant la gorge, puis elle posa la main sur celle du jeune homme a ses cotés.

"Vous savez, je..." commenca t-elle.

Mais elle n'eut pas le loisir de terminer sa phrase, car, dans l'entrée venait d'arriver Philipbert et ses amis. Ils étaient cinq, trois hommes et deux femmes, tous habillé superbement et avec chic. Philibert portait un costume trois pieces marron avec de fines rayres olives. Il avait sa cnne a la main, et regardat Rose, vvisiblement surpris et en colere.

Elle se figea, serra tres fort le poignet de Cyprien sans decrisper sa machoire. Son coeur battait tellement fort dans sa poitrine qu'elle crut qu'il allait exploser.

"Philibert...quelle surprise, je ne m'attendais pas a vous voir ici, tres cher. Vous me prenez au dépourvu. "

Elle se leva et s'ecarta de Cyprien comme s'il avait eu la peste.

"Rose ? Mais que faites-vous diable ci ? Nous avions rendez-vous a l'opéra ce soir..."

Elle regarda Cyprien, puis reporta son attenion sur le petit groupe.

"Vous m'aviez oubliée, mon amour. Je vous ai attendu, mais personne n'est venu devant le Louvres pour m'accompagner comme convenu. Vous savez que je déteste ce genre de comportement"

Philibert se redressa, gonflant son ventre. Il parut désolé un bref moment, puis reprit de sa superbe de noble...

"Mais ma colombe, personne ne vous a vue...qui est cet homme ?"

Le ton de Philibert se fit plus suspicieux, plus colérique. Il regardait Cyprien avec de gros yeux inquisiteurs.

"C'est un ami...mais je ne vois pas en quoi cela vous regarde, puisque vous me délaissez"

Elle se leva, reprit son manteau et enfila ses gants.

"Venez Cyprien...allons ailleur"

Cyprien but une gorgée de champagne, celui-ci était évidemment d'une très grande qualité, son favoris. Il aurait pu rester les yeux dans le vide à savourer sa boisson, mais Rose l'interompit. Un bon point cependant, elle trouvait le champagne délicieux.
"C'est un des meilleurs, si ce n'est le meilleur..." Affirma t'il en reprenant une gorgée.

Il allait reprendre la parole, au même moment la jeune femme posa sa main sur la sienne commença à s'adresser à lui mais se stoppa aussitôt. Cinq personnes venaient d'entrer dans le café, des nobles sans aucuns doutes et surement pas des moindre.
C'est sans grand étonnement qu'il comprit que Rose connaissait l'homme bedonnant à l'air mécontent qui s'avançait vers eux . Un certain Philibert... Maintenant qu'il le voyait mieux, Cyprien remarqua qu'il connaissait cet homme, l'ayant aperçu à une réception. Il représentait parfaitement le genre de personne à qui il dérobait les biens sans aucuns scrupules.

La jeune femme était vraiment prise au dépourvu, mais su rester relativement calme. Apparament ce Philibert, étant un amant il était donc facheux de le croiser en compagnie d'un autre homme.
Cyprien s'était levé également restant en retrait, l'homme le regarda avec un regard suspicieux. Rose le fit passer pour un ami et bien vite récupèra son manteau et ses gants, elle proposa de partir, il récupèra ses affaires également. En passant devant le groupe de personne il leur adressa un sourire s'éfforçant d'être poli
"Mesdames, Messieurs passez une agréable soirée."

Il croisa le jeune serveur et lui remis quelques billets. Il reviendrait demain payer comme à son habitude.
Il ouvrit la porte, attendant pour sortir

hrp : desolee, sur ce clavier, il ny a ni les accents, ni les apostrophes, les points dinterrogations, ni les crochets, ni guillemets ou les parentheses...c la galere pour ecrire, et pour lire aussi jimagine ==

Tout se cassait la figure...la vie de rose etait comme un chateau de cartes, il suffisait dun coup de vent pour que tout secroule...et la, la suite des evenement determinerait si, pour Rose, tout finissait, ou au contraire, tout commencait.

La jeune femme etait debout, pres de Philibert, et posa une main sur lepaule du vieil homme en lembrassant sur la joue.

je vous retrouve plus tard mon amour, fit-elle avec un faux sourire amical, car dans ses yeux brillait une lueur de colere.

Philibert la snoba, mais lorsquelle seloigna de lui, il la retint fermement par le poignet a len faire mal, puis la fit faire volte-face vers lui.

Si vous partez avec lui, ma colombe, je crains que cette entrevue ne soit la derniere que nous ayons declara t-iol avec violence

Elle emit un petit cri de douleur, puis se retint de le gifler. On ne traitait pas Rose de cette maniere, pas avec tant de desinvolture. Elle etait une femme independante qui navait besoin dhommes que pour satisfaire son appetits de luxe.

Lachez-moi, grinca t-elle en serrant les dents.Je fais ce que bon me plait, et je me contrefiche de votre bon vouloir, mon cher Philibert...il ya dautres hommes plus accomodants que vous, vous netes pas irremplacable...

Elle se libera violament en se frottant le poignet.

Vous etes meprisable, philibert...javais de laffection pour vous, mais vous venez de tout gacher...

Le viel homme vira au rouge, regarda ses amis qui ne perdaient pas une miette du spectacle, puis posa son regard sur Rose. Il ne devait pas perdre la face, lui, un noble face a une vulgaire danseuse de cabaret, meme sil etait pret a lui offrir la lune pour auelle reste avec lui...elle lavait ensorcele...il etait fou delle et ne voulait pas sen separer. Mais lorgueil etait plus fort que tout.

Vous netes quune catin, une fille de joie...retournez donc du ruisseau dans lequel vous etes nee, et il est inutile de venir mendier vos bijous a mes pieds desormais...

Elle accusa le coup sans broncher. Elle avait surtout peur de la reaction de Cyprien...allait-il la repousser car il savait quelle netait atiree que par largent #point dinterogation#...elle compait sur lui pour se rattraper au niveau financier desormais, elle devait se lapproprier.

Avec hesitation, elle regarda Cyprien, puis reporta son regard sur Philibert.

Eh bien, au revoir cher philibert... declara t-elle comme si les insultes ne lavaient pas touchee, meme si elle laurait volontier gifle.

Elle se dirigea vers Cyprien et lui attrapa le bras.

Allons chez vous si vous voulez bien, je ne me sens plus dhumeur a vagabonder dans les rues...cette soiree a pris un gout acre que je ne peut souffir plus longtemps.

Cyprien prèt de la porte attendait pour sortir du café, pouvant observer le petit manège entre Rose et ce Philibert. Et il ne fut pas deçu, il apprit plus de chose en quelques minutes sur cette femme que si il avait discuté toute la soirée avec elle. Il savait depuis le début à qu'elle type de femme il avait à faire et tout cela ne fesait que confirmer ses premières observations.

Son goût pour le luxe obligeait Rose à être entretenue par un homme riche, mais cela n'a pas beaucoup d'importance pour Cyprien, une seule chose l'intrigue comment une femme comme elle pouvait elle tomber aussi bas?

En regardant, Philibert c'était la question qui lui venait en premier à l'esprit, au delà de l'argent l'homme n'avait vraiment pas grand chose pour lui.
Les gestes de cet homme ne firent qu'amplifier la mauvaise opinion qu'il avait de lui, ses paroles également. Cyprien hésita à intervenir, mais songeant qu'il risquerait de s'emporter il ne fit rien, restant cependant attentif à un éventuel dérapage.
Adossé contre la porte les bras croisés il attendait la fin de se petit spectacle qui avait l'air de passioné les amis de Philibert.
*Ces nobles...un rien les divertis...* pensa t'il amusé.
Rose avait visiblement prit sa décision, elle le regarda avec hésitation et prit congé auprès de Philibert. Prenant le bras de Cyprien elle demanda à aller chez lui, il n'y voyais pas d'inconvénient et puis ce n'était pas loin.
"Si vous voulez." se contenta t'il de lui répondre.

Un fois à l'exterieur du café, il prit la direction de chez lui.
"Pas commode, ce vieux bonhomme..." fit-il remarquer l'air amusé. "...Mais vous vous en êtes très bien sortie."
Toute cette histoire, lui avait donné un idée...

Rose fut soulagee de voir que Cyprien acceptait sa demande, elle avait le gout amer dune defaite dans la bouche, et plus encore, lhumiliation infligee par Philibert. Pour la premiere fois depuis bien longtemps, elle montra une partie delle meme bien enfouie quelle croyait avoir efface. Linsecurite, langoisse dun avenir de plus en plus incertain, la peur de se retouver a la rue...elle ne durerait pas eternellement au Moulin, elle devait trouver quelqun aui la mettrait a labris durants ses vieux jours. Regardant Cyprien, elle se demanda si cetait lui...elle en doutait fortement, il navait pas lair dun homme a se laisser embobiner si facilement...il semblait la percer a jour, et cela la rendait dautant plus vulnerable.

Elle soupira, le coeur toujours serre par cette angoisse, et par le fait davoir ete promptement remise a sa place par Phgilibert.

Bien sortie #point dinterro# fit t-elle avec une amertume qui lui etait si inhabituelle. On peut appeler ca ainsi...

Ou la la, comment allait-elle faire pour se isser de nouveau dans le beau monde #point dinterro#...Cetait Philibert qui lui avait presente ses contacts et ses amants qui venaient regulierement au Moulin...elle aurait du se montrer plus accommodante et abandonner Cyprien, mais ce deernier lintriguait et lattirait...elle prenait un gros risque, mais de toute maniere il etait trop tard, elle ne pouvait reculer desormais. Autant se trouver un nouvel homme qui pourrait lentretenir. Pourtant, ce netait pas les amants aui lui manquait, mais Rose etait une chasseresse, elle aimait le jeu de la seduction, surtout avec des hommes qui ne bavaient pas a ses pieds.

Elle reprit son masque et fit un sourire enjoleur.

Philibert reviendra vers moi...il est dun naturel titilleux, mais au fond, cest un ange

Gros mesonge, mais le fait de le prononcer la faisait y croire. Il devait lui revenir. Il etait fou delle, elle ne lui donnait pas une semaine quil reviendrait lui manger dans la main. Autant profiter de ce charmant jeune homme en attendant.

Ou habitez-vous #point dinterro#

Marchant dans la rue, toujours au bras de Cyprien, elle fit un faux pas et se prit le talon entre les paves du sol. Son talon se brisa, elle perdit lequilibre et dut se retenir a Cyprien, la tete se heurtant contre son torse et ses bras accroche autour de son cou.

La jeune femme cachait mal sa nervosité, mais Cyprien ne fit aucun commentaire il est évident que ce qui c'était passé au café était plutôt embarassant, de plus l'homme avait été clair elle avait perdu "la poule aux oeufs d'or".
D'ailleur son ton était remplis d'amertume lorsqu'elle lui répondit.
"Vous auriez pu le supplier de vous pardonner. Au lieu de celà vous lui avez tenu tête et vous êtes affirmée, c'est tout à votre honneur." Argumenta-t-il.

Une chose agaçait Cyprien le peu de considération qu'un homme pouvait avoir pour une femme, surement dû au fait qu'il adorait sa mère et que son père ne fesait guère attention à elle si ce n'est lorsqu'elle lui était utile. Etant entré en totale contradiction avec son geniteur il ne pouvait agir de la sorte, considérant cela comme un acte de faiblesse.
Rose avait reprit contenance et affirma que Philibert lui reviendrait dans peu de temps. Cyprien ne voulut pas lui briser ses illusions, mais il savait que la fierté d'un homme peut prendre le dessus sur toutes autres choses dans certaine circonstance...Il était bien placé pour le savoir. Mais à vrai dire il se moquait bien de tout ça, il avait une idée en tête et tout ce qui comptait à présent c'était de pouvoir la mettre en place.

"J'habite à quelques rues d'ici, nous y sommes bientôt." Répondit-il souriant poliment à la jeune femme.
Celle-ci se tordu le pied sur les pavés et perdit l'équilibre, il la rattrapa et elle s'aggripa à son cou. Il l'aida à se redresser.
"Vous ne vous êtes pas fait mal?" Demanda-t-il, il regarda la chaussure de Rose "...Hormis le fait d'être bancale désormais." Ajouta-il en souriant.

Elle savoura linstant, ainsi collee a Cyprien, huma son odeur masculine, erpouva la douceur de sa veste. Tout ceci fut bref, bien entendu, car il la releva aussitot. Legerement etourdie, elle se racla la gorge. Decidement, le peu de dignite quil lui restait venait de partir en fumee. Elle se degagea de Cyprien, et, a cloche pieds, alla sassoir sur le trotoir.

Cest surtout dans mon orgueil que cest le plus douloureux, fit-elle en massant sa cheville.

Elle regarda sa pauvre chaussure au talon brise. Tout partait decidement de travers. Mauvaise journee. Tres mauvaise journee. Elle soupira pour se calmer, mais lenvie de courir jusqua devenir epuisee pour fuir les probleme flottait autour delle.

Avec une moue ennuyee, elle ressera sa veste sur elle, balaya les meches de cheveux de son visage. A quoi devait-elle ressembler #point dinterro# Toute decoiffee, a la chaussure cassee, et avec une expression de desarroi sur le visage. Elle naurait pas pu etre plus pitoyable. Mais pour Rose, cette situation etait trop genante, elle ne se montrait pas sous son meilleur jour, or, si elle devait trouver un homme, elle se devait detre parfaite en toute circonstance.

Je suis desolee, mais je crains fort de ne pouvoir marcher jusqua chez vous ainsi, declara t-elle, desolee

Elle le regarda avec un petite sourire amer. Que tout semblait facile pour lui. Cetait une homme avec de largent...que devait-elle faire, elle, pour en obtenir #point dinterro# Non pas que cela lui deplaisait, car elle aimait ce quelle faisaiot,m mais le fait de devoir constamment dependre dhommes la rendait malade. Elle voulait devenir une femme libre et inependante.

Vous devez me prendre pour la reine des idiotes, nest-ce pas #point dinterro# Dabord je joue les grandes dames, puis je fini en mendiante. Tout cela est dun pathetique...jespere que votre jugement ne sarretera pas a cette misereuse soiree. reprit-elle, nayant pu sempecher de dire, pour une fois, ce quelle pensait reelement.

Les évènements de cette soirée, la rendait plus interessante encore aux yeux de Cyprien. En effet, tout ne s'était pas passé comme il l'avait prévu et surtout comme Rose l'avait prévu à en voir la mine qu'elle affichait désormais, la jeune femme ne jouait plus son rôle elle était elle tout simplement. Lorsqu'elle s'assaya sur le trottoir il se posta à côté d'elle les mains dans les poches, la regardant d'en haut l'air dubitatif.
"Hum...Votre orgueil souffre pour un talon cassé, il est plutôt sensible." lança t'il sur un ton qui laissait bien paraitre qu'il n'était pas sérieux.

Certes la jeune femme n'était plus impeccablement coiffé, elle avait délaissé l'image qu'elle entretenait depuis le début de la soirée malgré elle, mais pour Cyprien elle n'en était que plus touchante, attirante... Il n'était pas rare qu'il passe une soirée agréable en compagnie de belles femmes toutes plus narcissique les unes que les autres, il ne s'en plaignait pas mais trouvait ça lassant...Il lui fallait toujours quelque chose de nouveau.
Rose s'excusa de ne pouvoir allé jusque chez lui, mais d'un naturel têtu il n'allait pas la laisser là en pleine rue à cette heure tardive.

Il finit par s'accroupir à côté d'elle, il ne voulait pas s'assoir ne voulant pas tâcher son pantalon blanc particulièrement difficile à ravoir...Elle s'adressa à lui sincèrement et il lui souria.
"Ne vous inquietez pas de ce que je peux penser. Je ne me fait que rarement une opinion sur une personne la première fois que je la rencontre."
S'en rien ajouter il passa un bras derrière les genoux de Rose et l'autre derrière ses épaules, sans que celle-ci ne puisse protester il la souleva.
"Soyez sage, sinon je serais contraint de vous laissez sur le pavé et cette idée ne me plaît pas vraiment." Disant cela un large sourire s'était dessiné sur son visage contrastant avec le ton faussement autoritaire qu'il avait employé.
Ils n'étaitent qu'à deux rues de chez lui.

Les paroles de Cyprien ne la rasserenaient pas, au contraire, elles ne faisaient que la conforter dans lidee quelle setait couverte de ridicule. Neanmoins, avoir quelqun de comprehensif a ses cote etait plus rassurant quelle ne voulait se lavouer, meme si elle ne connaisait guere cet etrange homme tout de blanc vetu.

Elle fut touchee par le fait quil sasseya a ses côtes...cela la rendait moins pitoyable. La compassion dun homme lui etait inhabituel. Passion, colere, envie, certes, mais compassion ou gentillesse, ca, non, jamais.

Elle se laissa porter, passant les bras autour du cou de Cyprien et en se blotissant contre lui. Apres tout, pourquoi ne pas jouer les femmes sensibles et vulnerables au lieu des femmes seductrices et dominatrices #point dinterro #

Merci, fit-elle. Je vous suis reconnaissante de ce que vous faites pour moi...

Elle baissa timidement le regard, puis souffla sur une meche de cheveux qui lui retombait sur le visage. Cetait un petit jeu quelle faisait avec certains hommes.

Jespere que je ne suis pas trop lourde

Elle ne pouvait pas se permettre de laisser sa vraie natre encore faire son apparition. Elle devait controler ses emotions et ses dires. Elle devait etre la femme quil desirait quelle soit, pour mieux lattraper et profiter de lui. Cependant, elle eprouva une certain remord qui lui etait nouveau. Avbec quelqun dautre, elle naurait pas hesite, mais elle se posait trop de question en cet instant...elle doutait delle...

Ou habitez-vous #point dinterro#

Cyprien marchait d'un pas relativement rapide, comme si il n'avait pas porté la jeune femme. Bientôt il aperçu au loin son domicile.
Il ne prêta pas attention au nouveau changement d'attitude de Rose, une fois forte et impulsive, une fois presque vulnérable... Il songea que ce n'était pas danseuse qu'elle aurait dû faire mais actrice.
Mais Cyprien avait de la sympathie pour cette jeune femme, même en sachant pertinement que tout ce qu'elle cherchait désormais c'était un nouvel homme dont elle pourrait profiter.
"Même si vous aviez été trop lourde je ne vous l'aurait pas dit...Mais ce n'est pas le cas, alors la question ne se pose pas." Répondit-il en lui adressant un sourire.

Ils arrivèrent près d'un bâtiment de style parisien classique comme on en voyait beaucoup dans le quartier. Cyprien monta les quelques marches et s'arrêta devant une grande porte en bois qui s'ouvrit presque tout de suite sur un homme d'un certain âge en costume. Cyprien entra et fit descendre Rose de ses bras.
"Merci Ernest. Vous pouvez allé vous couchez si vous le souhaitez."

L'homme acquiesça d'un signe de tête "Bien Monsieur." Il inclina la tête en direction de Rose "Madame." Et il partit par une porte sur le côté de l'escalier au centre de la pièce.
Cyprien désigna le haut de l'escalier "Mes appartements sont à l'étage supérieur."

Sur les trois niveaux du bâtiment, le rez de chaussé est réservé au employés Ernest le Majordome et sa femme Odette la cuisinière. Il dispose également d'un salon où il reçoit le plus souvent ses invités. Cyprien vit principalement au second étage, le troisième étant amenagé comme une galerie où il entrepose toutes les oeuvres qu'il a acquérit...

Rose se laissait bercer par le pas rapide de Cyprien. Elle ecoutait le rythme tranquille de la respiration du jeune homme, la tete posee contre son torse. Les yeux clos, elle ne regardait meme pas ou il lemmenait. Mais cela avait il une reelle importance ?

"Vous etes vraiment un homme de qualite" declara t-elle en etouffant un baillement.

Elle ne preta pas attention a lendoit ou il penetra. Il la reposa delicatement a terre...chancelant pour reprendre lequilibre, elle sappuya un instant sur son epaule, pis se redressa, reprenant son port de reine. Elle salua Ernest dun inclinement de la tete, reprenant son attitude condescendante et hautaine...comme une deesse qui accorderait un simple regard a un de ses serviteurs devoues.

Elle avanca, sans chaussure, les pieds enveloppe dans des bas de soie couleur creme, puis elle se dirigea vcers lescalier qui lui indiquq Cyprien.

"Cest une endroit tout a fait delicieux" commenta t-elle, plus pour ne pas garder le silence quautre chose.

Elle arriva en hat de lescalier, puis le laissa passer devant elle pour quil la guide a travers la maison.

"Vous avez quelquun, dans votre vie ? " demada t-elle.

Une fois en haut de l'escalier Cyprien se dirigea vers la droite et entra dans un grand salon. Près d'une cheminé deux canapés en cuir se fesait face, séparé par une table basse. De l'autre côté de la pièce une table classique entourer de chaise dans le même style. Un grand buffet, quelques tableau de valeur, des plantes... L'ensemble donnait un style moderne et harmonieux sans excès.
Il invita Rose à s'assoir dans un des canapés.
"Mettez vous à l'aise."

Il posa son manteau ainsi que son chapeau sur un porte manteau dissimulé derrière une plante verte.
Reportant son attention sur Rose, il fit mine de réfléchir à sa question.
"Actuellement, non."

Cyprien se dirigea vers le buffet et en sortit deux verres, il se tourna vers la jeune femme.
"Qu'est ce que vous voudriez boire?"

Rose alla sassoir sur lun des deux canapes, observant le bon gout de la pieces. Un feu brulait dans latre, et la rechauffait agreablement. Elle ota sa veste, devoilant entierement sa belle robe couteuse, qui soulignait ses forrmes allechantes et a peine cachees. Elle etait diaboliquement indecente, tout en restant correcte.
Ses cheveux sechaperent de sa coiffures et vinrent cascader le lond de son dos en une riviere ebene qui brillait selon les reflets des flammes. Elle debordait de sensualite en cet instant. Pourtant, elle sassit droite, les mains posees sur ses genoux, offrant son profil delicat mais volontaire a Cyprien. Durant un instant, elle perdit le bleu de ses yeux dans la danse effreinee du brasero, puis regarda le jeune homme.

Ainsi, il etait une celibataire, qui avait lair detre assez riche...cela la laissa pensive. Elle devait mettre le grapin dessus. MAis cela ne ressemblait pas a une corvee, loin de la. Elle en avait envie.

" Un porto serait parfait" declara t-elle

Elle aimait les alcools forts, meme si elle ne les tenait pas tres bien. Elle aimait aussi la sensation divresse et de bien-etre que procurait lebriete.

Elle ecarta une boucle noire de son epaule, et tapota le canape.

"venez vous assoir a mes cotes"

Cyprien prit deux verres, une bouteille de porto et celle de whisky mit le tout sur un plateau en argent et l'amena sur la table basse. Il servit la boisson de Rose et lui tendit son verre.
"Voilà votre porto."Il se servit ensuite un whisky.

A la demande de la jeune femme, il s'asseya à côté d'elle s'installant dans le coin du canapé presque adossé à l'accoudoir, de manière à pouvoir regarder Rose s'en avoir à se tourner. Il l'observa quelques instants la détaillant rapidement.

Bien qu'il ne fasse pas très froid dehors, la chaleur procuré par le feu était tout à fait appréciable. Les flammes dansaient, ondulant autour des buches qui petit à petit se laissait consummer.

Le regard perdu dans les flammes il prit une gorgée d'alcool puis reporta son attention sur la jeune femme. Aucun homme normalement consitué n'aurait pu résister aux charmes de Rose d'autant plus dans une ambiance comme celle-ci. Cyprien songea que son metier lui allait à ravir et qu'il fallait qu'il aille la voir à l'oeuvre.
"J'aimerais en savoir un peu plus sur vous...Hormis le fait que vous soyez danseuse au Moulin Rouge."

Un sourire se dessina sur son visage, jusque là il avait feint de ne pas savoir qui elle est. Il voulait observer sa réaction plus qu'avoir une réponse, il avait bien le temps d'en apprendre d'avantage sur elle.

[ hrp : j'ai retrouvé mon clavier ]

Elle cacha sa surprise par un raclement de gorge…autrement dit, très mal. Ainsi, il l’avait reconnue ? Elle ne savait pas si elle devait se sentir honorée, ou bien indignée. Il avait bien caché son jeu. Il l’avait fourvoyée. Une lueur glaciale illumina son regard. Elle détestait qu’on la prenne pour quelqu’un de stupide, et encore plus qu’on la prenne ainsi au dépourvu.
Rose le fixa, impitoyable…elle supporta mal le petit sourire arrogant de Cyprien. Il la testait ? Très bien. Mais qu’elle connaisse au moins les règles du jeu.

« Ah, on dirait que je suis démasquée » déclara t-elle, mi-fugue mi-raisin.

Elle avait le désavantage de ne rien connaître de lui. Elle nota dans un coin de sa tête qu’elle devrait envoyer Jules fouiner un peu sur lui. Elle aimait savoir à qui elle avait à faire. Au premier abord, il lui avait semblé un pigeon parfait avec qui passer du bout temps…mais là, il se montrait plus…mordant. Non pas qu’elle n’aimait pas ce piment ajouté, car elle aimait joue. Ce qu’elle détestait en revanche, c’était de perdre. Et on dirait bien qu’il venait de remporter la première manche.

« Sur moi ? ( elle eut un petit rire bref et amer ) Demandez donc aux putains que vous trouvez dans les rues, toutes leurs histoires ressemblent à la mienne…j’ai juste eu plus de chance. »

Elle n’avait nullement l’intention de déblatérer sur ses état d’âmes de
Elle avala une gorgée de porto. Le liquide ambré lui brûla agréablement la gorge, comme pour la réveiller.

« Passez donc, un jour. Et vous ne poserez plus de questions sur moi. » proposa t-elle, énigmatique.

Elle le considéra un instant, se demanda pourquoi elle marchait ainsi dans ce qu’il lui demandait. Elle posa son bras sur le dossier du fauteuil pour mieux se tourner vers lui.

« Et vous, alors ? » riposta t-elle avec douceur. « A part le fait que vous soyez un riche homme d’affaire, je ne sais rien non plus sur vous…à moins que vous ne m’ayez menti ? Vous n’êtes peut-être pas celui que vous prétendait être… »