Homme niais et Femme fatale...

C'était une de ces belles journées ensoleillées de mis d'aout, où les moineaux et autres oiseaux qui peuplaient le parc volaient a rase terre par la chaleur accablante.

Charles, tellement passionné par son travail qu'il avait des cernes violâtres qui se dessianaient sous ces poches, a tel pont qu'on le croyait souffrant de surmenage, avait décidé de s'offrir l'après midi pour se promener et ainsi mettre fin à tout les ragots qui s'échappaient de Versailles. Des rumeurs qui le disaient privé de vie sociale et personnelle. Il aimait voguer entres les différents arbres de Fontainebleau, en ayant planté lui même quelques uns. Il savourait le travail bien fait et donc sa petite ballade sur l'herbe grasse du parc.

De temps à autre, il s'asseyait sur les bancs bleus qui bordaient le chemin de galets blancs et se délectait de l'échantillon de population qui circulait sous ses yeux. C'était comique de voire la ménagère et ses triples passer en disant a ses gosses d'arrêter de chahuter. Enfin moins que le vieillard cherchant sa canne en se levant du banc d'en face. Puis soudain, une femme attira son attention. C'était pas de la mesquinerie qu'on pouvait discerner cette fois dans le regard du jardinier, mais bel et bien de l'admiration...

[Bien le début ? si tu veux que je fasse une rectification dis le moi par mp :] bonne soirée]

[J'suis désolée d'être si en retard, j'avais plein de devoir à faire en plus d'être malade ]

[je commencais a m'inquiéter, mais c'est pas ien grave ]

Un homme s'approcha de la jeune femme, assise contre un arbre, un livre entre ses jambes. Il était armé d'une grande scie, en bleu de travail, et importunait apparemment la jeune femme.

"-Dégagez, m'dame. J'dois couper cet arbre mort." dit il grossièrement.

Mort ? Etait il vraiment un jardinier pour faire une erreur aussi grave ? Le vieux chêne avait pourtant l'air dans la fleur de l'âge, et ce serait un attentat de le réduire a une souche inerte. Par contre le vieux tronc dénudé en face avait bel et bien l'air frappé par la foudre, et donctout ce qu'il y a de plus mort. Le jardinier avait du mal interpreter les ordres de son supérieur hiérarchique, et pour qu'il ne commette une faute irréparable, il s'approcha du jeune homme et dit poliemment :

« Vous feriez mieux d'ouvrir un peu plus vos yeux et vos oreilles, l'arbre en question ezst derrière moi, et non pas celui contre lequel est assis cette jeune dame. »

Le jardinier, confus et penaud, partit accomplir sa besogne sans grincher, de peur que le versaillais soit moins agréable, et par honte certainement. Charles, lui repporta son attention sur la jeune fille assise et se posa à ses côtés. Il décida d'entammer la discussion. Rien n'était plus agréable que de parler au soleil, sur une herbe fraiche.

« Voilà quelqu'un qui ne vous importunera pas plus... Puis je connaître votre nom ? Moi, c'est Charles. Si vous avez un jardin, Une simple visite à Versailles et je serais heureux de vous rendre service autant que je le peux. »

"Charles... Ai-je une tête à aimer les jardins ? Avec toutes ces... fleurs."

La réponse de la jeune demoiselle le déconcerta quelques peu, ca devait d'ailleurs se lire sur son visage. Peut être que simplement la jeune femme n'était pas très sociable... Peut être la dérangeait il alors qu'elle était en train de ruminer ses pensées... Ou peut être encore le jardinier qui l'avait importuné l'avait agacé profondément...
Quoi qu'il en soit, Charles savait se montrer compréhensif, et ce n'était pas dans ses habitudes de persister. Après tout, tout le monde avait le droit a son jardin secret... Puis finalement, la demoiselle n'avait effectivement pas une tête à s'occuper d'un petit jardin. C'était stupide d'avoir lancé une telle invitation, et un très mauvais plan pour engager la discussion. Se disant que cette journée allait finalement être comme toutes les autres, une journée à penser travail, solitaire, même s'il était en repos. Il se leva donc et dit d'une voix très compréhensive :

"Je vois que vous avez l'air bien occupée, vous n'avez certainement ni le temps, ni l'envie, de faire un brin de causette. En espéran que personne d'autre ne viendra vous déranger, je vous souhaite une bien bonne après midi madame l'inconnue."

Ces mots dits, il retourna sur son banc, contemplant le travail du jardinier qui ne savait pas reconnaitre les abres vivants de morts, afin de voir s'il pouvait l'aider.

Elle s'appelait donc Mégane... C'était un très joli prénom... Spécial...
Si Charles aimait les fleurs ? Evidemment sinon il n'aurait pas été jardinier. Et puis pour travailler a Versailles, il fallait pas aimer seulement, mais les adorer...
Regarder en longueur de journée ces petits êtres fragiles résister au vent impitoyable et grandir au gré des petits soins apportés par les hommes, c'était comme magique. Chaque feuille, chaque branche, Charles les choyait comme ses propres enfants. Tout son temps libre il l'accordait à son petit monde végétal que seul lui pouvait comprendre. Mais en même temps, il n'avait pas de vie sentimentale à s'occuper donc il pouvait entièrement se consacrer au jardinage. Alors comment Mégane aurait pu connaître sa passion ?

« Oui je les aimes beaucoup... Je suppose que vous avez une passion vous aussi ? »

Charles essaya de s'imaginer ce qui préoccupait la jeune femme. A en croire le bouquin qu'elle lisait tout a l'heure, ca pouvait être la littérature...

Des regards, le bruit du vent qui se perdait dans les feuillages des arbres immenses, les nuages qui filaient discrètement, les deux jeunes gens étaient intensément enfoui dans leur conversation et ne prêtait plus attention à la nature qui les entourait


Charles avait donc vu juste... Faut dire que ce n'était pas très difficile à deviner avec son livre qu'elle emmenait jusque dans la forêt de Fontainebleau.

"J'aimerais avoir plus le temps de lire des fois... Mais faut dire qu'avec mon travail, je n'ai guère le temps de me poser. Pourtant je trouve phénoménal la façon dont les romans nous transportent dans un univers totalement différent, à tel point qu'on oublie tous les soucis et problèmes de notre propres réalité."

Dès que Charles avait un instant, il lisait aussi. Surtout le soir avant de s'endormir, pas longtemps car il se couchait souvent très tard, mais juste pour sentir son esprit vagabonder entre les aventures des personnages.
Une question vint soudain perturber ses pensées. Que faisait Mégane dans la ville ? Il ne put retenir son interrogation quand elle se présenta à ses lèvres...

"Puis savoir quel est votre métier à vous ? Sans paraitre trop indiscrêt..."

Une jeune princesse alors... Italienne qui plus est...

"Et que faites vous ici, à Paris ? Vous habitez par là ?"

Charles avait peur de paraitre trop indiscrêt et par conséquent vulgaire. Mais c'était plus par curiosité et par besoin de continuer cette conversation qu'il posait toutes ces questions. Il écoutait les réponses d'une oreille presque sourde. Mais cettediscussion lui plaisait néanmoins. Megane était une personne très charmante et très interressante. Peut être Charles avait il trouvé ici une nouvelle connaissance qui pouvait se terminer par une belle amitié. Le jardinier n'en demandait pas moins. Quelqu'un avec qui passer de bons moments sans parler travail. C'était ce qu'il lui fallait sans aucun doute.